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 schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes

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schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Vide
MessageSujet: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitimeLun 14 Mar - 15:41



© white rabbit
Kristopher Friedrich River Stone Schweitzer
well i know i make you cry ; and i know sometimes you wanna die ; but do you really feel alive without me ? ; if so, be free ; if not, leave him for me ; before one of us has accidental babies

this is who i am
.

© white rabbit

General informations
ÂGE : Quarante-six ans.
LIEU & DATE DE NAISSANCE : Munich en Allemagne, le trente et un juillet.
ORIGINES : Allemandes et Américaines.
ÉTAT CIVIL : Divorcé.
PROFESSION : Galeriste, activiste et artiste à temps perdu.
GROUPE :: People.


Game over
NOM/PSEUDO : dey.
ÂGE : dix-neuf ans.
FRÉQUENCE DE CONNEXION : muh. too much.
OÙ AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? : muh, should I really answer ?
AVATAR : Robert - i'm gonna fuck you 'till you die - Downey Jr.
Commentaires : Je veux juste préciser que je m'excuse du changement d'écrire. la flemme de tout réécrire. hihi.


just tell me something about you

- Il est le premier à dire qu’il n’est pas un ‘hippy’ mais il est toujours à l’avant lorsqu’il prend part à des manifestations.
- Il a déjà vécu pendant sept semaines dans un arbre pour empêcher la déforestation dans le nord de la Californie et il s’est retrouvé en prison pour une semaine. Vive les policiers qui ont une dent contre des manifestants pacifistes.
- Il a, par la suite, acheté plusieurs forêts dans le nord de la Californie, tout le long de la frontière Canado-Américaine et dans plusieurs autres pays, tel que l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne et la République Tchèque.
- Il est également en train de préparer un nouvel achat en Amérique du Sud.
- Sans compter qu'il est un membre actif de plusieurs mouvements environnementalistes un peu partout dans le monde.
- Et bien qu'il n'en a pas l'air, il se rendit à plusieurs reprises dans plusieurs pays en voie de développement pour aider au à la croissance du pays et pour faire du bénévolat.
- Évidement, il est très socialement impliqué.
- Il ne boit jamais de bière, disant qu’il s’agit de la pisse déguisée, mais il ne boit que ça lorsqu’il retourne en Allemagne.
- Il se refuse catégoriquement de laisser tomber son léger accent allemand depuis qu’il vit définitivement aux États-Unis.
- Il n’a jamais étudié pour un examen durant ses études et il s’en tirait avec d’excellents résultats. Il est ce que l’on appelle un surdoué.
- Durant ses études, autant à l’Académie des Beaux Arts de Vienne en Autriche ou lors de son lycée, il passait son temps à essayer de trouver un nouveau moyen pour tricher lors des examens parce qu’il savait déjà toutes les réponses et préférait se creuser les neurones pour trouver une nouvelle façon de tricher au lieu d’étudier.
- Il déteste les gens qui ne sont pas ponctuels, mais bien évidemment, il est toujours en retard.
- Il était présent à Berlin lorsqu’arriva la chute du mur qui divisait la ville.
- Jamais il ne restera plus d’une heure en avant d’une télévision, mais il peut aisément regarder une seule toile plus de deux heures.
- Il est fendant que lorsque les gens lui donnent l’occasion de ‘fendre.’
- Il ne jure qu’en allemand.
- Sa mère lui fout la honte chaque fois qu’elle lui parle ou le voit. Yeah, he has some mommy-issues.
- C’est son ex-femme qui l’a demandé en mariage et non l’inverse.
- Sobre, il est loin d’être un homme dit romantique, mais l’alcool l’aide toujours dans ses moments.
- Il suit ses coups de tête qu’avec un verre ou deux de cognac dans le sang.
- Gérer le stresse est bien la dernière chose qu’il sait faire.
- Il ne peut pas s’empêcher de blablater sur tout et n’importe quoi quand il est nerveux ou n’est pas en contrôle d’une situation quelconque.
- Pour lui, une voiture discrète revient à dire qu'il conduit une BMW Z4 coupée noire.
- Ensuite, comme voiture principale, il conduit une Maserati Gran couleur acier. Dois-je ajouter qu'il a été la chercher en Italie ?
- Il est très polyvalent lorsqu’il s’agit de musique. Il joue énormément du piano – son préféré d’entre tous –, connait la guitare, la guitare-basse, le trombone, le saxophone, le violoncelle et le sitar. Et en plus, chanter est quelque chose qu’il arrive à bien faire.
- Il est le parrain du fils de sa meilleure amie, au grand dam du mari de celle-ci.
- Il possède tellement de toiles chez lui qu’il lui arrive souvent de déconner en disant qu’il commence à manquer de murs.
- L’expressionnisme allemand le répugne.
- Il réussit toujours à être en retard même si l’on ment sur la véritable heure de départ. Voyager avec lui est carrément l’enfer.
- Il n'a jamais été un fan des États-Unis. Et le montre assez souvent.

story of my life

Les hôpitaux, Herr Reiner les détestait. Il les haïssait tellement parce que c’était dans l’un d’entre eux ou Sven Friedrich Dakota Rain Schweitzer, fils aîné de Herr Reiner, avait perdu sa jeune vie. L’enfant était âgé d’à peine treize ans lorsque la leucémie remporta le combat. Et depuis se temps, Herr Reiner tremblait de peur lorsqu’il devait se rendre dans l’un de ses endroits qu’il avait associés à la souffrance, l’impuissance et l’agonisante attente – et parfois en vain – d’un jour meilleur. C’était aussi la raison de la présence de Kristopher. Il allait servir de point de contrôle ou de porte de sortie d’urgence en cas que Herr Reiner se sentît mal et qu’il préférait retourner à la maison. Bien entendu, jamais le jeune homme n’aurait rebroussé chemin pour ramener son père chez lui. Il avait promis à sa mère et sœur, Nina Rosalinede Ocean Lilly Schweitzer, qu’il allait obliger l’homme de la maison à suivre ses traitements de chimiothérapies jusqu’à la fin.

Bien sûr, le cœur du jeune homme de dix-neuf ans qui avait vu son aîné souffrir le martyr à la suite de son cancer du sang se serrait à chaque fois que son père avait de la difficulté à se lever ou même à mettre un pied devant l’autre. Mais c’était ce qu’il fallait pour survivre à ce fléau du siècle et Herr Reiner n’était pas ignorant. Donc, tous les jours du traitement, Kristopher se devait de conduire son père à l’hôpital – il était hors de question pour le père de la famille de passer la moindre nuit là, à moins d’extrême urgence, mais même encore… –, devait s’asseoir auprès de son paternel et le distrayait en attendant d’enfin pouvoir retourner à la maison. C’était une routine à laquelle le jeune homme s’était habitué, de plus, il servait de traducteur pour les infirmières puisque le cancéreux se refusait catégoriquement de communiquer en anglais – le pire était qu’Herr Reiner le comprenait et le parlait très bien : il dirigeait quand même des galeries d’art partout en Amérique ! –.

Assis tranquillement dans une chaise à la droite de son père, Kris observait la salle qui ne changeait jamais de rendez-vous en rendez-vous : il y avait toujours les mêmes personnes aux mêmes expressions faciales et disons qu’on ne refait pas très souvent la peinture ou la décoration. Puis, il y avait aussi cette fille. Cette fille qui avait trébuché et par la même occasion renversé son café sur lui – il fallait préciser qu’il ne s’y attendait pas vraiment et que… c’était brûlant, bon – avait apporté un sac de grains de café en lui disant que c’était beaucoup moins dangereux que celui déjà infusé. Herr Reiner se moquait légèrement de son fils : il venait quand même de recevoir un sac de café instant ! Les deux Schweitzer discutaient tranquillement en allemand lorsqu’une voix trop familière – typiquement Californienne de L.A. – se fit entendre dans la salle relativement calme.

    « Reiner ? Kristopher ? Mais pourquoi est-ce que vous ne vous mêlez pas aux autres ? Arrêtez de parler qu’entre vous, de toute façon, vous n’aurez plus rien à vous dire ! »

Une femme aux longs cheveux bruns et aux vêtements que l’on pourrait aisément – et stéréotypées – associer aux hippies des années soixante-dix s’approcha à grandes enjambés des deux hommes qu’elle voulait voir. Posant ses mains sur les joues de son fils –qui tentait vainement de se libérer – pour l’embrasser sur le front comme elle faisait depuis qu’il était au monde, elle lui sourit, heureuse, tout simplement. Herr Reiner, quant à lui, ne tenta même pas d’éviter les lèvres et l’étreinte de sa femme : depuis le temps qu’il la connaissait, il savait pertinemment que ça ne servait à rien du tout et que de toute façon, elle allait trouver une façon de se reprendre. Autant les recevoir tout de suite.

    « Sérieusement, mes amours, vous n’aurez qu’à parler allemand lorsque vous allez y retourner, en Allemagne. Sinon, vous semblez être des immigrants qui ne veulent pas s’intégrer : je vous ai enseigné des manières de vivre, pourtant !
    - Mais maman, c’est parce qu - …
    - Shhht mon grand, ce n’est pas la peine de trouver une excuse : tu es comme ton père de toute manière ! L’anglais… Ce n’est pas si compliqué et tu le parles si bien avec ton petit accent ! C’est si attachant et tu le sais.
    - S'il te plaît parle un peu moins fort, les autres ne sont pas obligés de n’entendre que toi.
    - Moins fort ? Mais je ne parle pas fort, mon bébé… Tu le sais, je ne peux pas me faire discrète ! Et qu’est-ce que tu fais avec une pochette de café instantané, amour ? »

Herr Reiner qui avait la petite conversation d’une oreille distraite détestait plus que tout lorsque sa femme décidait de laisser aller ses élans d’amour en public, même Kristopher ne semblait pas à l’aise et c’était ce que le paternel exécrait du caractère trop instable de la mère de son fils. Le cancéreux grogna légèrement, petit signe qu’il fallait que sa femme baisse le ton.

    « Eh, l’autre jour, cette fille-là, a échappé sans le vouloir, son café sur moi et pour se faire pardonner… Elle m’a emporté de l’instant…
    - Elle ? Oh, chéri, elle n’est pas mal du tout, tu sais ? Et en plus – …
    - Autumn Sky Richardson, tais-toi ou parle moins fort. Je t’en prie. »

Kristopher se cala dans sa chaise et détourna les yeux vers son père qui se forçait – finalement – à parler l’anglais ici. Bon, ce n’était pas nécessairement les paroles les plus gentilles qu’il pouvait dire, mais Kris se sentait beaucoup mieux à l’idée que ce soit son père plutôt que lui. De toute façon, la dénommée Autumn Sky ne pouvait rester fâchée contre l’homme de sa vie. Quant à la maman, elle fronça les sourcils en direction de son mari : comment pouvait-il lui demander d’arrêter de parler ? C’était contre la nature de la maman et ça, Reiner le savait pertinemment. Elle croisa les bras contre sa poitrine avant de fixer son mari dans les yeux.

    « Et bien, quelqu’un devrait dormir dans la chambre d’ami ce soir. »

Kris soupira et réprima un sourire lorsque les yeux sévères de son père se posèrent sur lui. Bordel, c’était compliqué pour rien être le fils de deux contraires. Sincèrement, il avait grandi en voyant ses parents se quereller à chaque jour pour des conneries – genre, les bas sales qui traînent dans la chambre à coucher, des trucs du genre – et se réconcilier le même soir à l’heure du dîner.

    « Votre nom est bien Autumn Sky ? Comme la peintre ? »

La petite famille Schweitzer détourna les yeux vers la propriétaire de la nouvelle voix qui se mêlait aux leurs. Autumn sourit à pleines dents : quelqu’un – jeune, de surcroît – connaissait son travail !

    « Et quel nom peut-on vous donner, très chère ?
    - Darcy.
    - Tu vois Kris, c’est en parlant aux autres personnes que l’on apprend à les connaître. Tu vois ? Cette jolie jeune femme s’y connaît en arts ! Jolie et cultivée, toute une aubaine, tu ne crois pas ? Tu devrais te présenter : j’ose croire que ce serait une bonne idée. »

{ ... }

    « Kris, tu dors ? »

Mais quelle question. Bien évidement qu’il dormait. Il devait être prêt de cinq heures du matin, et ça ne faisait que deux heures que Kris était officiellement dans son lit. Il avait rejoint sa copine Ellen qui était dans les bras de Morphée depuis bien longtemps. Du moins, c’était ce qu’il croyait. Elle était présentement réveillée et n’arrivait plus à fermer l’œil. Elle s’était blottit contre son amoureux, posant sa tête contre son épaule et traçant de l’index quelques formes imaginaires sur son ventre. Elle agissait ainsi chaque fois qu’elle ne dormait plus et qu’il paressait plus longtemps qu’elle. C’est-à-dire, à tous les jours se manège avait lieu à différentes heures. Aujourd’hui, par contre, c’était vachement tôt. Le jeune homme garda les yeux fermés et alla lentement chercher les doigts de sa copine, les menant à ses lèvres pour les embrasser rapidement puis lâcha un profond grognement.

    « Non.
    - Grognon, vas.
    - Heure ?
    - Tôt. »

La réponse eus droit à un second grognement de protestation et, mollement, Kris se tourna face à Ellen, en enfonçant bien profondément la tête dans les oreillers. La jeune femme sourit en voyant la moitié du visage de son copain et alla même l’embrasser sur le nez. Elle savait parfaitement qu’il se demandait comment elle faisait pour être si matinale ; c’était à peine s’il arrivait à se tirer du lit passé midi. Elle, dès cinq heures, pétait le feu et pouvait commencer sa journée du bon pied, tel un véritable petit rayon de soleil. Certes, elle se couchait quand même beaucoup plus tôt que lui, mais n’empêche. Il était simplement incapable de voir l’avant-midi passée. Elle se rapprocha de son amoureux, assez pour pouvoir sentir son doux souffle régulier contre sa peau.

    « Je peux te parler ?
    - Hmm-hmm.
    - C’est important Kris.
    - Hmmmmm. »

Doucement, Ellen passa sa main contre la joue de Kris. Il ne bougea pas, mis à part un mince sourire qui tentait de naître sur ses lèvres, mais resta quand même tout à fiat immobile. Il essai vraiment de rester éveiller. Il se sentait osciller entre l’éveil et le rêve, manquant quelques fois des mots ou des phrases complètes ce qui rendait la compréhension des propos de son amoureuse assez difficile merci. Cependant, des quelques bribes qu’il arrivait à assimiler tournait toujours autour du même thème : l’union. En temps normal, il aurait été des plus attentifs, des plus concentré, mais son cerveau pataugeait vraiment dans la bouillie. Il ne pigeait rien à rien et beaucoup trop souvent, la fit répéter. Elle commençait à perdre les nerfs devant son manque d’intérêt flagrant. L’américaine se leva d’un bon – beaucoup trop énergique pour le moment de la journée et d’un oreiller bien lancé pour qu’il daigne, finalement, d’ouvrir les yeux.

    « Kristopher Friedrich Schweitzer ! Est-ce que tu m’écoutes ?
    - Ellen, j’ai pas dormis. Tu me laisses deux heures ?
    - Dans deux heures, tu vas me dire que tu dois aller en cours !
    - Laisse-moi encore une heure.
    - Okay ! Mais dans une heure, je veux que tu m’écoutes attentivement… Je t’en pris.
    - Oui oui oui. Promiiis. »

À peine avait-il fini sa promesse qu’il s’endormit à nouveau. Paff, comme une buche, il tomba. L’heure passa à une vitesse folle, et lorsqu’il revint à lui, Ellen était couchée contre son dos, bras autour de son torse et la tête appuyée sur son épaule. Elle ne bougea par jusqu’à ce qu’elle senti la respiration de Kris devenir moins profonde et alla l’embrasser dans le creux de l’oreille. Il sourit, enlaça ses doigts avec les siens et s’étira légèrement.

    « Est-ce que tu m’aimes vraiment, Kris ?
    - Oui, vraiment
    - Est-ce que tu voudrais passer le reste de tes jours avec moi ?
    - Oui.
    - Est-ce que tu voudrais me faire un enfant ?
    - Autant que tu en veux.
    - Est-ce que tu m’aimes beaucoup ?
    - Oui, tu le sais.
    - Est-ce que tu veux m’épouser ? »

{ ... }

    « Paps ? T’es dans le studio ? »

Descendant les escaliers, Thomas Schweitzer s’arrêta un instant devant la porte du dit studio dans l’espoir qu’il pourrait peut-être y entendre un signe de vie de son père. En vain, il attendit quelques secondes – voir même minutes – sans pour autant réussir à discerner le moindre bruit. Normal, se disait-il, les murs avaient été insonorisés il y avait des lustres : trop nombreuses furent les fois ou Kristopher décidait d’aller rendre visite à son piano et d’y jouer durant des heures sans prendre une seule pause. En fait, ses soudaines envies étaient toujours en lien avec les disputes entre Kristopher et Ellen. Le couple se disputait sans cesse pour des conneries : la vaisselle n’était pas lavée, la bouteille de cognac était vide, les repas d’affaires de Kristopher duraient toujours trop longtemps, etc. Il était donc aisé de comprendre que rien n’allait plus dans le couple Schweitzer. Ce que la plupart des gens ne savaient pas, c’était que rien n’allait plus depuis des années déjà.

    « Oui, paps est là, Tom, mais maman y est aussi. »

Leah, sœur aînée de Thomas, s’était arrêtée dans les escaliers et lui fit un signe de main lui demandant de laisser leurs parents seuls. Le jeune homme de vingt ans leva les yeux sur son aînée avant de soupirer.

    « Ce n’est pas comme si on ne les avait jamais empêchés de se disputer.
    - Tom, Amaylia est tombée sur des papiers de divorce incomplet, tout à l’heure. Il y avait que la signature de maman donc paps n’est pas encore au courant. Parce que tu le sais, s’il était au courant, il nous en aurait parlé. On devrait leur laisser la paix, pour une fois. »

Ce n’était pas une surprise : en fait, ce n’était qu’une question de temps. Les trois enfants Schweitzer s’en doutaient, mais ils n’arrivaient pas à se faire à l’idée de ne plus voir leurs parents dans la même maison. Surtout qu’avec le caractère d’Ellen, le divorce n’allait pas être de toute beauté… Heureusement que les frères et sœurs Schweitzer étaient assez vieux pour ne pas être impliqués dans les engueulades. Pas de garde partagé pour eux, pratiquement le seul point positif que les enfants avaient réussi à trouver : ils n’allaient pas être source de conflit pour le couple qui en avait déjà trop essuyé. Amaylia, la sœur jumelle de Leah, apparu à son tour dans les escaliers avec le téléphone dans les mains.

    « Laissez-les tranquilles, bitte. Tante Nina nous invite à aller dîner chez elle ce soir pour laisser paps et maman… Discuter. Venez. »

Les trois jeunes remontèrent les escaliers en vitesse avant de finalement quitter le domicile familial. Enfin… Puisque dans le studio, un Kris beaucoup trop réchauffé était assis à son piano et laissait ses doigts se promener sur les touches. Il avait le regard absent, brouillé par la bouteille de cognac qui traînait non loin de lui sur le sol. En gros, il n’avait pas très fière allure et c’était à se moment qu’Ellen – qui farfouillait dans le studio à la recherche de quelque chose, Kris ne saurait dire de quoi il s’agissait – s’appuya contre le piano de son bientôt futur ex-mari.

    « Kristopher, les enfants m’ont appris pour Darcy. »

Il ne répondit pas, il garda son regard fixe, laissant ses doigts faire ce qu’ils voulaient sur le piano. Deux notes. Deux qui se répètent et qui rappellent un vieux classique d’horreur hollywoodien. Deux notes qui annoncent l’arrivée du prédateur, l’arrivée de Jaws le requin blanc mangeur d’hommes. Oui, inconsciemment, la chanson thématique de Jaws se collait très bien à la situation : Ellen était une véritable mangeuse d’hommes qui n’attendait rien de mieux que le moment parfait pour frapper. Et ce moment était arrivé. La nouvelle avait rapidement atteint les oreilles de la matriarche de la petite famille : Kristopher avait eu une aventure avec la marraine d’Amaylia, Darcy Roth.

    « J’ai prié Dieu chaque soir depuis que la nouvelle est sortie. Finalement, ta maîtresse a enfin ce qu’elle mérite. Une tumeur au cerveau. Il faut croire que Dieu existe vraiment, après tout. »

Kris ne répondit rien, il baissa plutôt les yeux vers les touches du piano et cessa son interprétation de Jaws pour quelque chose de beaucoup plus sombre : La Marche funéraire de Chopin. Ellen se remit à marcher, faisant claquer les talons de ses bottes sur le sol, et alla se poster derrière le pianiste. Elle passa ses bras autour des épaules de son mari et appuya son menton sur son épaule comme elle aimait le faire comme dans le temps. Dans le temps : quand tout allait bien entre eux du moins.

    « Vas-tu me répondre, meine Liebe ? »

Il resta de marbre alors qu’Ellen commençait à s’énerver. Très rares furent les fois ou Ellen vit son mari complètement ivre et à chaque fois, il ne réagissait jamais de la même façon : parfois il pouvait être le pire fêtard, être le pire des imbéciles ou encore le parfait asocial qui à une dent contre le monde entier. Et semble-t-il que ce soir, c’était l’asocial qui dirigeait le fort. Ivre ou non, elle n’allait pas s’empêcher de mettre son ‘‘plan’’ à exécution. Elle s’éloigna de lui, se retenant de lui foutre une gifle pour le sortir des vapes, et s’arrêta près du bureau ou une mallette se trouvait.

    « KRIIIIIIIIS ! JE N’Y ARRIVERAIS PAS ! »

Elle s'écrasa au sol, près de lui et il arrêta finalement de jouer. D’[un mouvement las, Kris se retourna vers sa femme qui sourit légèrement : il allait enfin cesser de faire la sourde oreille à ce qu’elle avait à lui dire et par chance, il allait peut-être prononcer quelques mots. Il semblait loin d’être stable sur son tabouret et la tête d’enterrement qu’il faisait, serrait légèrement le cœur d’Ellen.

    « C’est ton choix si tu ne veux plus me parler, mais demain, tu devrais recevoir l’appel du notaire. »

Il fronça faiblement les sourcils : le notaire ? Ellen sortit de la mallette un document et un stylo qu’elle posa tout près. Elle s’avança vers son mari, posa les genoux au sol et serra les mains de Kris dans les siennes. Ce fut à ce moment que l’homme se rendit compte qu’il manquait quelque chose sur l’annulaire gauche de sa femme. Il baissa le menton et observa là où aurait dû se trouver la bague de mariage qu’il lui avait offert vingt-deux ans plus tôt. L’allemand sentit les larmes gagner contre sa volonté. Ses yeux se brouillèrent et il appuya son front contre celui de sa femme. Celle-ci posa ses mains sur ses joues et ils échangèrent un court baisé qui ne voulait plus rien dire autant pour lui que pour elle.

    « Es tut mir Lied. »

Ce furent les seuls mots que Kris fut capable d’articuler. Je suis désolé. Il ne les pensait pas vraiment, mais cela semblait être de coutume. Et en plus, il n’était pas le seul à blâmer dans cette histoire. Tous les deux avaient été voir ailleurs par contre on pouvait prouver l’infidélité d’un seul des deux. Pour l’autre, ce n’était que spéculations et suspicions. Certes, Ellen avait été infidèle plus d’une fois, tout comme Kristopher, mais lui au moins n’allait pas voir plus d’une personne.

    « Allez, lève-toi. Tu liras les documents demain. »



i believe i can fly ... 'cause we're superheroes !



Si vous êtes un citoyen, cela consiste à décrire légèrement la perception de votre personnage des superhéros et vilains de la ville. Cela peut-être sous la forme qu'il vous plait, un court rp ou tout simplement, un paragraphe bien simple. Vous pouvez y ajouter une expérience personnelle avec l'un des héros, si vous le souhaiter. Encore, un minimum de 10 lignes.


Dernière édition par Kristopher Schweitzer le Mar 15 Mar - 20:13, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitimeLun 14 Mar - 15:49

Juste au cas où. liche
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Lorenza Rosebury
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    Is that a gun in your pocket or you're just happy to see me ?




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MessageSujet: Re: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitimeLun 14 Mar - 16:07

RDJ ♥
Rebienvenuee
C'est le dernier DC où il y en a encore d'autres ? XD
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MessageSujet: Re: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitimeLun 14 Mar - 16:12

Dernier.
Gawd. xD
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MessageSujet: Re: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitimeLun 14 Mar - 16:25

LOL MON MIEN!!!
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Cecilia M. Wayne
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MessageSujet: Re: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitimeLun 14 Mar - 17:42

RDJ
Moi je bave ma vie en ce moment (MIAM, l'image qui se trouve dans mon étui a crayon xD)
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MessageSujet: Re: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitimeMar 15 Mar - 11:24

omg dey you're gonna die. <3
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MessageSujet: Re: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitimeMar 15 Mar - 19:15

i know.
I'm suicidale.
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MessageSujet: Re: schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes   schweitzer | of a world too proud to admit our mistakes Icon_minitime

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