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 Tu la ferme parfois? GABRIEL

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Tu la ferme parfois? GABRIEL Vide
MessageSujet: Tu la ferme parfois? GABRIEL   Tu la ferme parfois? GABRIEL Icon_minitimeLun 30 Mai - 0:27

    « Est-ce que vous pouvez me dire ce que j’ai fais au bon dieu pour être coincé avec vous ? »

    Des mots lancés sans grand sérieux. Il ne l’était pas, bien qu’il y avait un fond de vérité. Gabriel était tout le contraire de lui. Un jeune homme énergique, bavard qui n’avait nullement la langue dans sa poche. Il aimait bien raconter toutes sortes d’histoires que Jake ne trouvaient généralement pas très intéressantes. Il fallait bien meubler la conversation, et ça Gabriel le faisait sans son aide. Il y avait maintenant un bon moment que les deux hommes bossaient ensemble. Depuis que Jake avait prit la place de Gordon, il avait préféré garder un œil sur lui. Il savait que le jeune policier pouvait utiliser des manières de faire que le lieutenant ne préconisait pas. Il l’avait donc choisi pour être son partenaire. Avec le temps toutefois, il s’était habitué à sa présence. Si les moments qu’il devait passer en tête à tête avec lui n’étaient pas ses favoris, lorsqu’il était temps de se mettre à l’action, les deux hommes étaient tout simplement imbattables. Jake était le genre d’homme qui appréciait le silence. Qui n’avait certes pas la langue dans sa poche mais qui n’avait pas l’habitude de parler pour ne rien dire. Il savait toutefois que Gabriel appréciait réellement lui taper sur les nerfs.

    Aujourd’hui, le duo de choc se trouvait devant une maison depuis une bonne heure et ils en avaient certainement pour la soirée. Installés dans la voiture du lieutenant Taylor, ils devaient attendre qu’il y ai un peu d’action avant de se pointer. Ils n’avaient pas assez de preuve et les deux hommes étaient persuadés qu’ils en obtiendraient en étant simplement un peu patient. Si Gabriel avait un peu plus de difficulté à se montrer patient, Jake l’était un peu plus, il parvenait à contenir son partenaire.

    « Vous m’inquiétez lorsque vous ne parlez plus Fergesson, je sais que vous mourrez d’envie de me raconter votre vie. »

    Pince sans rire, il l’était toujours. Il avait pu savourer quelques minutes de silence, mais il savait également que cela signifiait que son collègue avait de la difficulté à rester bien en place sur son siège. Ils devaient pourtant attendre, et cela pouvait réellement prendre plusieurs heures. L’homme qu’ils recherchaient était accusé de meurtre. Du moins, ce n’était pas encore officiel. Il n’était pas dans la base de donnée donc il n’avait jamais commit le moindre délit. Plus étrange encore tout le monde le décrivait comme une personne agréable et particulièrement douce. Jake n’en croyait pas un mot. Il avait ses empreintes sur le lieu d’un crime et il comptait bien élucider ce mystère. Lorsqu’il avait rencontré sa femme elle lui avait semblée distante. Le lieutenant était prêt à parier qu’elle ne disait pas la vérité. Elle était bien tenace sur le fait qu’il ne lui faisait pas de mal, ses blessures parlaient d’elles mêmes. Elle avait une histoire pour chacune d’elles mais Jake savait encore reconnaitre une femme violentée lorsqu’il en rencontrait une. Il était d’ailleurs persuadé qu’ils pourraient assister à une scène de ménage. Le mari, stressé par l’interrogatoire ne pourrait certainement pas se retenir de s’en prendre à elle. Là ils pourraient le coincer et ils auraient assez de temps pour chercher des preuves. Qu’il soit coupable ou non, Jake voulait le boucler pour ce qu’il faisait subir à sa femme. Pour l’instant toutefois, c’était le calme plat. Il semblait n’y avoir personne chez eux.

    « Je ne me trompe pas si c’est ce que vous croyez. Ils vont revenir à la maison. » marmonna-t-il à l’intention de son partenaire.

    Lors du trajet pour se rendre à la maison du suspect, Jake avait fait un détour pour ne pas avoir à passer devant son ancienne maison. Celle qui avait partagé avec sa femme et leur fille. Gabriel n’avait rien demandé, mais Jake avait bien vu qu’une question lui avait brulé les lèvres. Il lui jeta un regard puis soupira.

    « Vous connaissez l’histoire, enfin, je ne me souviens plus si vous étiez flic lorsque c’est arrivé, lorsque ma fille a été enlevée ? » demanda-t-il d’un ton sérieux.

    Si il y avait bien un sujet dont il ne fallait pas rire, c’était l’enlèvement de sa fille par le joker il y avait de cela onze ans maintenant. Si Gabriel avait été flic à l’époque, il connaissait le fond, il savait que le mariage du Lieutenant Taylor avait prit terme, que lorsqu’il avait retrouvé sa fille, comateuse, il avait finit par demander qu’on la débranche. Qu’il était partit durant quelques mois. Bref, une histoire qui avait sérieusement été médiatisée, mais il y avait bien certains détails que seul les flics pouvaient connaître.

    « Je n’y suis jamais retourné, mon ancienne maison. » dit-t-il d’une voix basse.

    Il ne parlait pas de cette histoire. C’était certainement pour donner un coup de main à Gabriel qui même lui devait commencer à manquer de sujet pour meubler la conversation. C’était aussi parce qu’il avait croisé le regard qu’il lui avait lancé, et qu’en tant que partenaire, il lui devait une explication …



Dernière édition par Jake W. Taylor le Dim 26 Juin - 0:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Tu la ferme parfois? GABRIEL   Tu la ferme parfois? GABRIEL Icon_minitimeJeu 9 Juin - 15:32

    « Alors comme ça j’ai fait un BBQ hier. C’était tellement bon. Je suis le pro du BBQ non mais sans blague, le pro. Steven Riclen peux aller se rhabiller. C’est moi le maître du Grill qu’on se le tienne pour rien. En plus ma petite difficile de nièce en a manger deux fois! C’est genre un ogre dans un autre vie. Je sais pas avec quelle bibitte ma sœur à fait cet enfant là, mais je peux te dire que c’était un mangeur professionnel. Tu sais genre ceux qui fond de la compétition de « mangeage » en tous cas eux. Sauf que Zoé est pas très grosse. En fait, elle est faite comme Juliet. Sur un frame de chat. C’est pas croyable! »

    Il racontait : N’importe quoi! Dès que quelque chose lui passait en tête, il devait absolument le confier à son coéquipier qui en avait apparemment absolument rien à faire de ce que sa nièce avait pu engloutir à la veille. Mais Gabriel était comme ça. Il fallait toujours qu’il trouve quelque chose à dire pour combler le silence qui s’installait. Il détestait le silence. Puis de toute manière, il n’avait aucun contrôle sur le fait qu’il trouvait des choses à dire à tout instant de la journée. Pour lui, elles faisaient toujours du sens parce qu’elle suivait le cours de ses pensées, mais quelqu’un qui n’était pas dans sa tête, ne devait absolument rien comprendre à tout son baratin. Gab savait qu’il pouvait être pénible pour Jake d’être avec lui trop longtemps dans la journée, mais il s’en fichait bien au fond. Pour vue que leur boulot soit fait. Taylor n’avait rien à dire qu’on le comportement de son partenaire. Aucun reproche à faire ne serais-ce qu’il parlait trop. Mais ça tout le monde pouvait le dire.

    « Est-ce que vous pouvez me dire ce que j’ai fait au bon dieu pour être coincé avec vous ? »

    Gabriel rigola, mais ça ressemblait davantage à un rire jaune. Il n’était pas coincé. Les portes n’étaient pas barrées. Il était libre de s’enfuir quand bon lui semblait. Dieu n’avait rien à voir là-dedans. Probablement parce que le canadien ne croyait pas en dieu…. pour lui ce n’était que des niaiseries pour contrôler le petit peuple. Dieu n’existait pas, c’était un fait indiscutable. En plus, Jake était un peu idiot, il lui demandait de lui DIRE ce qu’il avait fait pour être avec lui. Ce qui impliquait qu’il l’invitait à parler encore plus. Franchement, il ne pouvait plus se plaindre à partir de l’instant où il avait posé la question… Le policier préféra se taire pour un moment. Il avait tout de même compris le message avec la question de son partenaire. En gros, ça voulait dire, pour ceux qui n’ont pas compris : Pourquoi est-ce que tu parles tant, ça m’énerve et je n’en ai tellement rien à faire que je dormirais si on n’était pas en mission d’espionnage. Parlant de mission d’espionnage, Gabriel fixa la petite maison où, évidemment rien ne se passait.

    « Vous m’inquiétez lorsque vous ne parlez plus Fergesson, je sais que vous mourrez d’envie de me raconter votre vie. »

    Comique le patron. Ce n’était quand même pas sa faute s’il était un hyperactif de la bouche et comme il n’avait personne à embrasser sous la main, la seule chose qui lui restait à faire c’était de parler. Et assis avec Taylor dans ce minuscule automobile fantôme le tuait complètement. Il ne se passait rien depuis qu’ils étaient arrivés et il ne se passerait pas grand-chose non plus dans les prochaines heures se disait le canadien. Or peut-être son propre meurtre par son collègue de travail parce qu’il parlait trop.

    « C’est pas très drôle votre attitude. Vous savez j’ai rien demandé moi non plus. Ils ont probablement jugés bon de mettre un beau policier charismatique avec vous pour faire le travail de parler avec les clients. Non, mais sans blague vous avez des points fort aussi… de nous deux vous avez le pire caractère. Ça sert dans les enquêtes. Surtout pour faire peur au criminel… en tous cas vous voyez le genre… »

    L’art de se planter devant son patron par Gabriel Fergesson en trois étapes faciles. Bientôt en vente dans tous les libraires…

    « Vous connaissez l’histoire, enfin, je ne me souviens plus si vous étiez flic lorsque c’est arrivé, lorsque ma fille a été enlevée ? »

    Gabriel avait eu envie de crier haut et fort : C’EST QUOI LE RAPPORT! Franchement, il n’était pas certain de vouloir parler de disparition d’enfant surtout si ça concernait Jake. Il savait que c’était une corde sensible et devoir en discuter signifiait une ambiance lourde et pénible dans l’habitacle…. Déjà que c’était pas joyeux joyeux valait mieux s’aider un peu non? Mais comme c’était désagréable comme sensation. C’était comme si Gab se mettait à dire que Jen était partie parce que sa sœur était folle… En fait, le seul sujet de sa sœur avait le tour de mettre un éléphant mal à l’aise. Et même lui n’était jamais très confortable avec le sujet Juliet. Pas même avec la psychiatre de cette dernière : Hayley Quinn. Il n’entendit pas la dernière réplique de Jake, un peu trop obsédé par la pensée de sa sœur dans sa chambre à Arkham. Franchement, le joker y avait déjà mis les pieds et ça ne le rassurait jamais.

    « Non, il y a 11 ans j’étais encore à l’école. Au lycée en fait, mais comme tout le monde à Gotham j’en ai entendu parler. Je m’en souviens pas trop bien. C’est tout. »

    Vraiment, c’était trop petit une voiture de police. À l’aide.
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MessageSujet: Re: Tu la ferme parfois? GABRIEL   Tu la ferme parfois? GABRIEL Icon_minitimeDim 26 Juin - 0:14

    « C’est pas très drôle votre attitude. Vous savez j’ai rien demandé moi non plus. Ils ont probablement jugés bon de mettre un beau policier charismatique avec vous pour faire le travail de parler avec les clients. Non, mais sans blague vous avez des points fort aussi… de nous deux vous avez le pire caractère. Ça sert dans les enquêtes. Surtout pour faire peur au criminel… en tous cas vous voyez le genre… »

    « Vous êtes con ou bien vous le faites exprès Fergesson ? »

    Ce n’était pas réellement une question et mieux valait pour le jeune flic de ne pas y répondre. Jake soupira, son imbécile de coéquipier ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Ou bien le lieutenant Taylor se trompait royalement et c’était une sorte de couverture. Vous savez, je fais l’idiot mais en fait j’ai tout compris. Il espérait réellement que cet air niait sur son visage ne servait qu’à déconcerter l’ennemi … Au final, c’était le résultat espéré puisque son patron venait de perdre quelques bonnes minutes à essayer de comprendre l’attitude du jeune agent… Qui s’imaginait-t-il d’autre que lui-même pouvait les avoir mit ensemble ? Puisque c’était Jake qui décidait des équipes ? Il valait mieux pour le Lieutenant d’abandonner l’idée de comprendre Gabriel. Il abandonna également l’idée de parler de lui un peu, il n’avait donc pas le choix, il devait se taper les histoires ennuyeuses de son coéquipier. Au final ils s’ennuyaient l’un et l’autre. Taylor était le genre d’homme qui appréciait le calme et les discussions sérieuses alors que Gabriel devait préférer être bruyant et les histoires de pet et de merde. Tant qu’il ne lui en racontait pas … Tout irait bien.

    « Pourquoi êtes-vous devenu flic ? » demanda le lieutenant d’un ton sérieux.

    Ce n’était pas sarcastique. Il ne doutait pas de ses capacités, même si il doutait un peu de la personne sous le costume. Il se demandait simplement pourquoi un gars comme lui avait entreprit de devenir un policier. Il l’aurait assez bien imaginé dans toutes sortes de professions, mais pas exactement dans celle-ci. Clown peut-être … Cette idée fit sourire légèrement Jake qui se promit de la taire celle-là. Histoire qu’il n’aille pas s’imaginer qu’il puisse être drôle également parfois. Son autorité, si il en avait une auprès de Fergesson en prendrait un coup.

    « Non, il y a 11 ans j’étais encore à l’école. Au lycée en fait, mais comme tout le monde à Gotham j’en ai entendu parler. Je m’en souviens pas trop bien. C’est tout. »

    « Merci de me rappeler que vous n’êtes qu’un gamin et moi un vieux. » lança-t-il un peu trop sérieusement, plus qu’il ne l’était réellement pour que son collègue se sente bien mal. Il fallait savoir que le chef aimait bien les malaises.

    « Vous dites quoi à propos de mon caractère ? Je ne crois pas qu’il soit mauvais … » grimaça Jake d’un air agacé. Et puis quoi encore ? Quel emmerdeur … « Vous trouvez que j’ai un caractère de merde … Et vous et vos histoires de BBQ, je n’ai rien compris et vous croyez réellement que ça intéresse quelqu’un tout ça ? » lança-t-il soudainement. Et voilà, ils recommençaient. C’était toujours ainsi entre eux, comme chien et chat. Ils ne pouvaient pas se lâcher une seule seconde, il fallait absolument et en toute circonstances qu’ils s’envoient de petites flèches histoire de bien s’emmerder l’un et l’autre.

    « Vous êtes capable d’être un peu sérieux parfois ? »

    Voilà, c’était la question à deux mille dollars. Du sérieux, est-ce qu’il en avait premièrement le jeune agent ? Ils en avaient certainement pour plusieurs heures dans cette voiture, alors aussi bien essayer de se comprendre l’un et l’autre. Disons que le BBQ qu’il avait fait n’intéressait pas réellement le lieutenant. Il préférait encore apprendre des choses intéressantes si il devait entendre parler Gabriel durant un bon moment encore… Sinon il allait finir par abandonner la partie et le refiler à quelqu’un d’autre. Quoi que ce serait un trop beau cadeau à faire à Fergesson, Jake préférait encore l’emmerder lui aussi.
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