MARVELOUS *
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 Tu te souviens? LÉO

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MessageSujet: Tu te souviens? LÉO   Tu te souviens? LÉO Icon_minitimeJeu 26 Mai - 14:02

    Une nuit de plus, une nuit comme toutes les autres. Il se retrouvait à fixer le plafond et trouvait le sommeil plusieurs heures plus tard. Après quelques heures difficiles de sommeil troublé il se redressa et s’habilla. Le loft avait quelque chose de triste, d’ennuyant. C’était peut-être le manque total de décoration, n’étant pas un décorateur hors pair, Jake n’avait pas réellement misé là-dessus. C’était peut-être la sensation de vide. L’endroit était assez grand et il y vivait seul. Parfois il y avait bien la présence de Léo, et il s’y sentait bien. Il avait rencontré Léocardie il y a quelques années maintenant. Cette fille qu’il avait rencontrée dans une cellule du poste. Il y avait passé quelques heures et ça lui avait remit les idées en place. Sauf qu’il l’avait revue chez lui. Ça avait tout de suite cliqué entre eux. Peut-être parce qu’ils étaient terriblement différents. Ils avaient couchés ensemble quelques fois, du moins jusqu’à ce qu’il apprenne qu’elle n’était même pas majeure. Ça l’avait rendu fou, il n’avait que très rarement été aussi en colère que ce jour là. Il savait qu’elle était jeune, mais coucher avec une mineure n’était pas réellement dans ses projets de vie. Toutefois, il n’avait pas pu rester loin d’elle. Il s’était vite rendu compte qu’elle ne baisait pas avec lui pour le faire chanter ou dans un but quelconque. Il avait finit par revenir vers elle. Refusant de coucher, mais en appréciant simplement la présence de la jeune femme. Elle était certainement la seule qui pouvait le faire sourire mais également lui faire perdre. Elle se retrouvait dans une cellule du poste assez régulièrement. D’ailleurs son cellulaire vibra, on lui apprit qu’elle avait de nouveau été arrêtée, que des accusations étaient portées contre elle. Aujourd’hui, Léo n’était plus mineure, il ne comprenait pas ce qu’elle cherchait à faire ou à prouver. Il se rendit immédiatement au poste de police, il avait demandé d’être avertit si il se passait quoi que ce soit avec la jeune femme.

    Jake entra dans le poste et se dirigea rapidement vers les cellules. Elle était là, la seule d’ailleurs. Il s’appuya contre les barreaux, dos à elle et lança :

    « Je n’ai pas demandé ton dossier, mais je crois que tu es capable de me dire toi-même ce que tu as fais ? » demanda-t-il calmement.

    Il soupira et se retourna vers elle. Il se doutait déjà de ce qu’elle avait fait. De cette colère qui bouillonnait en elle envers les industries de la ville. Il connaissait certaines choses à propos de la jeune femme et en ignoraient d’autres. Il ne voulait pas tout savoir, il n’était pas ce genre d’homme, il lui devait tellement, elle l’ignorait mais il ne la laisserait jamais tomber. Il se refusait certaines choses, comme aimer une femme qui avait la moitié de son âge… Il ouvrit lentement la cellule mais plutôt que lui faire signe de sortir il s’installa à l’intérieur, prenant place près d’elle. Il eut un mince sourire nostalgique et lança :

    « Nous nous sommes rencontrés ici, tu te souviens ? Tu avais fait ce que tu fais à tous les jours et moi je m’en suis pris à nul autre que Batman lui-même. J’ai fais un idiot de moi-même mais si je ne l’avais pas fait, je ne t’aurais jamais rencontré. » termina-t-il d’une voix basse.

    Il se souvenait clairement de son altercation avec Batman, le superhéros n’avait rien fait, n’avait pas porté plainte. C’était Gordon qui lui avait fait comprendre à l’époque qu’il avait dépassé les bornes, qu’il était temps de prendre une pause. Il avait agit stupidement, mais ça avait été nécessaire. Si il n’avait pas fait ce qu’il avait fait à l’époque, il n’aurait pas pu laisser sortir ce qu’il avait sur le cœur. Il ne serait certainement pas ici aujourd’hui. Et si il n’avait pas rencontré Léo, s’aurait été différent.

    « Tu as vingt-deux ans, je ne pourrai pas toujours t’éviter les ennuis. » annonça-t-il en la fixant dans les yeux.

    Il ne savait plus réellement que faire pour elle ni ce qu’elle recherchait réellement à faire. Elle voulait nuire à toutes ses industries qui polluaient sans cesse, mais ce qu’il se demandait vraiment c’était jusqu’où elle était prête à aller ? Peut-être qu’il avait un peu peur pour elle…
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MessageSujet: Re: Tu te souviens? LÉO   Tu te souviens? LÉO Icon_minitimeJeu 26 Mai - 22:08

le: Aujourd'hui à 15:18
Sujet: RP Jake/Leo
Elle s'était infiltrée dans un laboratoire qu'elle soupçonnait d'avoir reprit les recherches de sa tante. Ce n'était pas tellement une surprise, mais sans une base génétique ils ne pouvaient pas faire beaucoup de dommage. Elle ne pouvait pas prendre le risque que leur recherche avance trop rapidement. Ce soir n'était qu'une infiltration préparatoire. Ils n'avaient rien contre elle, sauf qu'elle n'avait pas l'autorisation d'être dans le bâtiment. On lui avait donc mit une charge d'entrée par infraction sur le dos. Charge qui sera abandonner dès qu'ils verront le nom de son avocat dans le dossier. Elle n'était pas inquiète... Jusqu'à ce que le visage familier du chef de police apparaissent dans son champs de vision.

«Great!! La cavalerie arrive. Je sens que tu bouillonnes d'excitation à la simple idée de me faire un nouveau sermon.» dit-elle faussement excitée.

Elle ne voulait pas l'entendre. En fait, elle avait envie de pleurer à la simple idée de le décevoir une nouvelle fois. C'était une spécialité chez elle. Depuis longtemps, elle avait accepté cette réaction comme un moindre mal. Elle préférait le garder à distance plutôt que de se laisser prendre au piège une nouvelle fois. Elle ne supporterait pas un nouvel abandon. En fait, cette peur viscéral commandait toute son existence. C'était l'explication à son isolement, de la distance entre le reste du monde et elle.

« Je n’ai pas demandé ton dossier, mais je crois que tu es capable de me dire toi-même ce que tu as fais ? »
«Je ne faisais que prendre l'air... Et puis voyons!! Tu sais que je suis aveugle! Leur panneau Interdiction d'entrer est minuscule! Je l'ai pas vu c'est tout.»

Finalement, il se retourna pour lui faire face et elle se sentit dégonfler. Toute arrogance avait disparu. Il avait oublié son air moralisateur dans sa penderie. Elle n'avait pas le policer devant elle. Elle savait parfaitement qu'il fermait les yeux sur beaucoup de chose la concernant. Elle était reconnaissante. Elle espérait qu'il le savait même si elle ne laissait rien transparaitre. Dès qu'il ouvrit la porte de la cellule, elle se leva et approcha. Puis se laissa retomber tout aussi rapidement en le voyant refermer la porte derrière lui.

«Oh! Maintenant j'ai même plus le droit d'avoir mon sermon en privé.», soupira-t-elle en se tassant un peu pour augmenter la distance entre eux.
« Nous nous sommes rencontrés ici, tu te souviens ? Tu avais fait ce que tu fais à tous les jours et moi je m’en suis pris à nul autre que Batman lui-même. J’ai fais un idiot de moi-même mais si je ne l’avais pas fait, je ne t’aurais jamais rencontré. »

Elle resta silencieuse un moment.

«Qu'est ce que t'essayes de faire? Me faire sentir coupable?», demanda-t-elle sans le regarder. «Je me souviens très bien et ça m'aide pas à comprendre pourquoi tu t'acharnes.»

Elle retient de justement "c'est toi qui est partie de toute façon", mais elle ne pouvait lui reprocher de l'avoir laisser, alors qu'elle connaissait les risques. Elle était prévenu d'avance.

« Tu as vingt-deux ans, je ne pourrai pas toujours t’éviter les ennuis. »

«Je t'ai jamais demandé de m'éviter les ennuies.», murmura-t-elle d'une voix tremblante.
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MessageSujet: Re: Tu te souviens? LÉO   Tu te souviens? LÉO Icon_minitimeJeu 26 Mai - 22:09

    «Great!! La cavalerie arrive. Je sens que tu bouillonnes d'excitation à la simple idée de me faire un nouveau sermon.»

    Il ne manqua pas de rire et répondit immédiatement :

    « Tu as bien raison, c’est évident que je vais te faire un sermon, car c’est bien connu que j’ai le sermon facile. »

    Sarcasme. En fait, Jake avait le sermon plus facile avec elle. Peut-être parce qu’il tenait à elle, qu’il avait peur qu’une de ses escapades finisse par mal tourner. Qu’elle s’en prenne à des connards d’ordure comme Stark et ses entreprises de merde, il pouvait bien vivre avec. Mais qu’elle revienne blessée, ou encore pire. Ça il supportait mal. Elle ne semblait pas comprendre que dans son cas ce n’était pas la justice qui l’importait, mais qu’elle soit saine et sauve. Disons qu’il ne réagissait pas ainsi pour n’importe qui, disons qu’elle était vraiment la seule. Elle devait donc supporter de l’avoir constamment sur son dos. Avec elle, il pouvait être lui-même. Il ne jouait pas de rôle, il affichait un sourire. Alors que ceux qui croyaient bien le connaitre n’en avait pas vu depuis longtemps… Léo pouvait se vanter de le connaître mieux que quiconque.

    Il lui avait parlé d’eux, de leur rencontre. Ce n’était pas dans le but de la faire sentir coupable. C’était simplement quelque chose qu’il se remémorait et aussi le fait qu’elle n’avait pas changé depuis ses cinq dernières années. Il savait qu’elle avait des idéaux, qu’elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. Là-dessus ils pouvaient dire qu’ils étaient semblables. Quoi que l’agent ne voyait pas trop ce qui pouvait le rendre faible après ce qu’il avait vécu. L’enlèvement de sa fille, sa mort. Rien ne lui semblait plus douloureux que cela. Mais aujourd’hui il était fier de dire que le Joker avait raté sa cible, il n’était pas devenu fou, il ne s’était pas suicidé. Mais l’idée lui était venue à plusieurs reprises. Maintenant les choses avaient changés, il n’était plus l’homme qu’il était et il y avait cette jeune femme dans sa vie. D’ailleurs, elle ajouta qu’elle ne savait pas pourquoi il s’acharnait. Il ne l’avait pas quitté des yeux. Il répondit :

    « Pourquoi je ne m’acharnerais pas ? » il marqua une pause et ajouta : « C’est mon boulot de le faire après tout. » il n’avait pas terminé. Il fit une autre pause et termina en disant : « Tu en vaut la peine. »

    «Je t'ai jamais demandé de m'éviter les ennuies.»
    « Non. Je ne serais pas là si tu me l’avais demandé. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. »

    Il s’approcha davantage d’elle. Il ne savait pas ce qu’il faisait. Mais il le faisait. Il prit délicatement son visage et le tourna vers lui. Lentement, il l’embrassa sur les lèvres. Un baisé qui ne dura pas longtemps. Il ne savait pas pourquoi il venait de faire ça. Il avait envi d’elle. Il ne se le cachait pas. Mais il était parvenu à se contrôler avec le temps. Il s’écarta et il soupira. Il ne s’excusa pas. Il n’était pas saoul, il n’était pas faible. Jake était en parfait contrôle de ses moyens. Si il l’avait embrassé, c’est qu’il en avait envi. Mais ça ne devait pas aller plus loin. Il ne se rendait pas compte qu’en plus de se faire du mal à lui, il lui en infligeait à elle également.

    « Alors … tu es entrée par infraction. Je crois qu’une nuit en cellule devrait calmer ceux que tu as énervée, qu’est-ce que tu en dis ? »

    Il n’avait pas reposé le regarde dans le sien. Il savait qu’elle ne serait pas ravie. Mais il ne comptait pas la relâcher maintenant, qui sait ce qu’elle irait faire ? Il voulait l’avoir un peu à l’œil, du moins le temps qu’elle ne se calme. Il soupira, il était toujours assied près d’elle. Il n’avait pratiquement pas dormit de la nuit, et elle n’on plus visiblement.

    « La suite ça va être quoi Léo ? Je doute que tu te contente de petites infractions … Je ne te laisserai pas faire. »

    Là, c’était le policier qui parlait. Mais le flic qui appréciait la détenue. Il était loin d’être impartial. Il savait qu’un jour elle donnerait un gros coup. Cette idée lui filait la migraine. Il ne pouvait pas rester là, les bras croisés alors qu’elle finirait par se détruire. Il savait ce que la colère pouvait infliger.

    « Je vais devoir te garder enfermée combien de temps ? »

    Il encra une nouvelle fois son regard dans le sien. Son visage était fermé. Il n’avait pas envi qu’elle lise en lui, qu’elle ne comprenne quoi que ce soit uniquement par son expression. Il savait comment faire pour ne rien montrer. Il agissait comme le flic qu’il était, mais au fond, il le faisait parce qu’il avait peur de la perdre.


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MessageSujet: Re: Tu te souviens? LÉO   Tu te souviens? LÉO Icon_minitimeJeu 26 Mai - 22:27

Elle aurait aimé pouvoir en rire elle aussi, mais elle était celle à qui on avait passé les menottes un peu plutôt. Malgré la désinvolture qu'elle affichait, elle se souciait des conséquences que ses actes pouvaient apporter. Elle savait et elle assumait. C'était la devise de Pamela. Les principes inculqués par ses parents et par sa tante étaient simple.

Citation :
1) Ne jamais laissé les autres dicter ce qui est bien ou non.
2) Toujours se battre pour ce qui nous tient à coeur.
3) Assumez les conséquences de nos convictions
.

Malheureusement pour elle, elle n'avait pas le talent, ni la discrétion de Pamela. Sa présence dans cette cellule le prouvait. Si au moins, elle pouvait s,assurer que ses parents soient fiers d'elle. De toute évidence, rendre ses parents fiers allaient à l'encontre des valeurs véhiculé par la société américaine. C'était mal de protégé l'environnement de dangereux individu. C'était mal de vouloir sauver sa peau. Il y avait à peine deux semaines qu'elle s'était injecté le "cadeau" de sa tante quand elle avait rencontré Jake. C'était sa première expédition chez les Luthors. elle était entré et sortit sans la moindre difficulté. Ce qui l'avait apporté dans cette cellule était un ivrogne trop collant. Elle lui avait cassé le nez et sévèrement mis en danger sa capacité à produire une progéniture. C'était assez ironique qu'elle soit dans la même cellule avec le même homme. Les circonstances étaient différentes, mais elle ne pouvait s'empêcher de revoir l'expression perdu de Jake. Il avait la mort dans l'âme et elle n'avait jamais su pourquoi. Il n'avait passé que quelques heures dans la cellules. Elle avait entrevue Gordon du coin de l’œil. Évidement, un de ses policiers en cellule. Ça faisait réagir le grand manitou. Elle l'avait regardé partir en soupirant. Encore aujourd'hui, la solitude de cette cellule la rendait folle. C'était pire maintenant que Jake était là pour la sermonner. Ils n'étaient plus du même coté. Il était un policier qui prenait son job beaucoup trop au sérieux. Elle était une délinquance qui pouvait contrôler les plantes. Ils n'habitaient pas sur la même planète

« Tu en vaut la peine. »

Pour la première fois, elle tourna la tête pour le regard. Le sentiment d'injustice lui écrasait la poitrine. La voix de Jake lui parvenait de loin, alors qu'il s'approchait. Elle le voyait arriver de loin avec ses gros sabots. Il se pensait subtil. Il ne l'était pas. Elle en avait envie aussi. Mais quelque se brisa en elle quand il s'éloigna à nouveau. Elle avait mal. Et sa respiration était rapide et irrégulière.

« Alors … tu es entrée par infraction. Je crois qu’une nuit en cellule devrait calmer ceux que tu as énervée, qu’est-ce que tu en dis ? »

Elle le regarda éberluée. Soudainement la proximité entre eux lui donner envie de vomir. Elle se remit sur ses pieds et s'éloigna autant que sa cage le lui permettait.

« La suite ça va être quoi Léo ? Je doute que tu te contente de petites infractions … Je ne te laisserai pas faire... Je vais devoir te garder enfermée combien de temps ? »

«LA FERME!!», cria-t-elle. «T'as pas le droit de faire ça!! C'est injuste!»

Elle se mit a marcher rapidement d'un mur à l'autre. Une main sur la poitrine, elle essayait de contrôler sa respiration. Elle se foutait bien de la nuit en prison. C'était lui qu'elle avait envie de frapper. Elle lui en voulait d'avoir autant d'emprise sur elle. Elle lui en voulait d'avoir réussir à la faire craquer. Elle était au bord des larmes et elle mettait toute son énergie à ne pas se laisser aller de la sorte.

«Je te parle pas de la nuit dans une cellule!! Je m'en fous de ça!! Mais comment tu oses me faire la morale? Comment tu oses me faire la morale, m'embrasser, puis recommencer à me faire la morale?»

Elle s'arrêta brusquement et tourna les talons pour ne pas le voir.

«Tu peux pas être le policier paternel moralisateur et le copain compréhensif!! Tu peux pas!!»
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MessageSujet: Re: Tu te souviens? LÉO   Tu te souviens? LÉO Icon_minitimeJeu 26 Mai - 23:50

    Il la regarda se redresser. Il savait qu’elle était en colère, qu’elle était perdue. Cela pouvait tellement ce sentir avec elle. Il ne savait pas ce qu’il avait dit ou fait qui avait pu la mettre dans cet état. C’était certainement un joyeux mélange de tout. Il avait exagéré et il en était conscient, mais il ne pouvait pas revenir en arrière. Il avala difficilement, préparé mentalement à l’entendre le sermonner à son tour. Il la connaissait bien, ils avaient tous les deux un caractère bien trempé. Sauf qu’ils ne s’apprécieraient pas autant si ils n’étaient pas capables de se parler ainsi. D’ailleurs, elle était certainement la seule personne sur cette planète qui pouvait lui dire de la fermer sans s’attendre à d’horribles représailles. Elle lui hurla qu’il n’avait pas le droit de faire ça, que c’était injuste. Il baissa la tête. Elle avait raison. Il savait déjà qu’elle ne parlait pas de la nuit en prison.

    Elle était en colère. Elle se mit à arpenter la cellule comme un animal en cage.

    «Je te parle pas de la nuit dans une cellule!! Je m'en fous de ça!! Mais comment tu oses me faire la morale? Comment tu oses me faire la morale, m'embrasser, puis recommencer à me faire la morale?»

    Il se redressa d’un bond. Elle ne se rendait pas compte de ce qu’elle lui disait. Elle ne semblait pas savoir ce que c’était pour lui également. L’effet qu’elle lui faisait. Le fait d’avoir couché avec elle alors qu’elle n’était encore qu’une gamine. Sa propre fille aurait dix-huit ans aujourd’hui, c’est comme si il … Enfin, cette idée lui donnait envi de vomir. Elle ne comprenait pas ce qui se passait dans sa tête, ce qu’il ressentait pour elle. Léo avait beau être majeure, elle était très jeune. Ça lui faisait extrêmement peur parce qu’il l’aimait beaucoup. Elle l’effrayait en quelque sorte. Ce pouvoir qu’elle avait sur lui, sa façon d’être. La solitude qu’il ressentait lorsqu’il n’entendait pas parler d’elle durant plusieurs semaines. Le genre d’amour qu’il refoulait, qu’il piétinait depuis longtemps maintenant. Jusqu’à finir par se convaincre qu’elle n’était pas pour lui.

    «Tu peux pas être le policier paternel moralisateur et le copain compréhensif!! Tu peux pas!!»
    « TOI AUSSI FERME LA ! » gueula-t-il soudainement.

    Jake s’emportait tellement peu souvent qu’elle était rapidement devenue silencieuse. On avait pu l’entendre gueuler dans tout le souterrain du poste de police. Heureusement qu’ils étaient seuls à cette heure. Il se prit le visage entre les deux mains. Il ne savait pas comment dire ce qu’il avait à dire. Les mots ne venaient pas, ça le poussait à bout de nerf. Il fit également quelques pas puis s’arrêta. Il se tourna vers elle et lança :

    « Tu t’imagines que tout est facile pour moi ?! Baiser une gamine, c’est réellement le truc le plus simple que j’ai fais dans ma vie ! Aimer une femme qui pourrait être ma fille … Car la mienne aurait quatre ans de moins que toi aujourd’hui. Tu … Tu crois que je vois les choses très clairement dans ma tête ? »

    Il c’était adressé à elle plus agressivement qu’à l’habitude. Pourtant, il ne lui en voulait absolument pas. Tout était de sa faute. Si il ne l’avait pas embrassé, ils n’en seraient pas là maintenant.
    « Je ne suis pas seulement un flic … » marmonna-t-il en se calmant tranquillement.

    Il prit un moment pour calmer sa respiration, reprendre son contrôle. Celui qu’il ne perdait que très rarement. Elle était capable de le pousser à bout et il en faisait autant. Ils étaient tellement différents, une montagne les séparait. C’était certainement pour cette raison qu’ils étaient incapables de se passer de l’un et de l’autre. Jake avait toujours attiré le contraire de lui. Élizabeth était une femme pétillante avant l’enlèvement de leur fille. Il avait été plus souriant mais tout de même timide et réservé comparé à elle. Léo elle le poussait toujours à parler. Comme il ne se laissait pas marcher sur les pieds, il devait ouvrir la bouche. Il se laissa retomber sur le banc. S’appuya contre le mur et ferma les yeux.

    « Je suis un homme parfois. »

    Un homme qui avait des envies aussi. Ce n’était pas ça, Léocardie n’éveillait pas une folle envie de l’attirer dans son lit. C’était plus que ça. Il l’aimait sincèrement. Sauf que cet amour le faisait affreusement souffrir.
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MessageSujet: Re: Tu te souviens? LÉO   Tu te souviens? LÉO Icon_minitimeVen 27 Mai - 1:12

Elle s'immobilisa complètement en l'entendant crier. Ses pieds fusionnèrent avec le sol et ses bras se croisèrent sur sa poitrine. Des frissons la secouaient, mais le froid n'y était pour rien. Jake était un homme calme, terre à terre et rationnel. Mais parfois il était celui qui lynchait un super-héros ou se mettait à engueuler une délinquante après l'avoir embrasser.

* Si c'était ça l'effet que j'ai sur lui...*, pensa-t-elle en lui tournant le dos.

C'était la raison pourquoi elle l'aimait autant. Son calme la rassurait, mais de temps en temps quand un éclair de spontanéité apparaissait dans le regard du lieutenant elle avait dû mal à lui résister. Comme ce baiser par exemple. Ce genre d'effusion était rare avec Jake. Il fallait les chérir. Chaque baiser. Chaque sourire. C’était la raison. Elle l'avait vu venir. Elle aurait pu reculer. Lui mentir, lui dire qu'elle en avait pas envie. Mais elle ne l'Avait pas fait. Elle était resté impassible. Elle n'avait pas bougé. Elle s'était privé de cette proximité pendant cinq ans. C'était la première fois qu'ils étaient aussi près depuis leur rupture. Il avait fallu des mois pour qu'elle lui adresse la parole en dehors de l'exercice de ses fonctions. Elle savait qu'un jour il découvrait son âge, mais le mot gamine lui était resté en travers de la gorge. Elle pouvait supporter bien des choses, mais être appelé une gamine n'en faisait pas partie. Elle n'avait pas été une gamine depuis longtemps... En fait, elle n'avait jamais été une gamine. Elle n'avait jamais eu la chance de courir et de s'amuser comme les autres enfants. Il était resté un ami. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. Elle refusait d'avoir recours trop souvent à son aide par orgueil. Elle s'interdisait aussi d'oublier qu'à ses yeux elle n'était qu'une gamine. Cette pensée se répétait en boucle dans son esprit quand ils étaient en contact. C'était ce qui la tenait éveillé quand elle dormait sur le sofa de Jake. Ce qui la retenait de se lever et d'aller s'allonger près de lui. Jusqu'au moment où il avait posé ses lèvres sur les siennes. Elle avait momentanément oublié.

« Tu t’imagines que tout est facile pour moi ?! Baiser une gamine, c’est réellement le truc le plus simple que j’ai fais dans ma vie ! Aimer une femme qui pourrait être ma fille … Car la mienne aurait quatre ans de moins que toi aujourd’hui. Tu … Tu crois que je vois les choses très clairement dans ma tête ? »

Elle ne se rendit compte de son geste qu'en sentant la brûlure de sa paume et l'écho du coup contre les murs de béton. C'était trop. L'agressivité dans sa voix. La culpabilité qui l'envahissait. Les remords. Si elle ne lui avait pas caché son âge. Si elle ne s'était pas épris de lui. Si elle ne s'était pas autant attaché à lui. Tout serait différent.

« Je ne suis pas seulement un flic … Je suis un homme parfois. »

Elle le regarda se rassoir en balayant ses joues. Elle s'éloigna la plus possible de lui. Elle endossa le mur et se laissa glisser. Elle détestait se sentir aussi vulnérable devant lui. Elle était à sa merci encore une fois.

«Je suis une femme... Et il y a pas si longtemps tu me voyais comme tel.»

Quand c'était-elle transformé en gamine? Quand avait-elle cessé d'être une femme à ses yeux?

«Fuck!!», s'écria-t-elle en séchant ses larmes. «C'est les dernières que je verse pour toi.»
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MessageSujet: Re: Tu te souviens? LÉO   Tu te souviens? LÉO Icon_minitimeVen 27 Mai - 1:50

    En le frappant, c’était comme si elle l’avait paralysé. Il ne s’était pas défendu, n’avait pas reculé. Tout c’était passé si rapidement. Une minute il avait les yeux fermés et l’autre elle le giflait plutôt fortement. Il n’avait pas bronché, il l’avait simplement regardé, interdit, bien perdu. Élizabeth l’avait déjà frappé, lors de l’enlèvement. Lorsqu’elle avait perdu tout contrôle, tout espoir. Elle l’avait frappé une nouvelle fois lorsqu’il avait débranché leur fille. Personne ne l’avait touché depuis ce temps. C’était comme si une pluie d’images douloureuses l’avait transpercées, bien plus souffrantes que le coup en lui-même. Mais ce n’était pas son passé dont il était question mais bel et bien du présent. Il l’avait blessée, il s’en rendait compte maintenant.

    «Je suis une femme... Et il y a pas si longtemps tu me voyais comme tel.»

    Il avala difficilement. Il ne l’avait jamais réellement vu comme une gamine. Enfin, si, seulement pour l’âge. Il ne serait pas amoureux d’elle si elle n’était pas plus mature qu’une autre. Si elle n’était pas différente. Il ne pouvait pas la comparer à qui que ce soit. Léo était un être unique, à part. Lui, un pauvre imbécile. Ce qui le bloquait c’était de lui avoir fait l’amour alors qu’elle n’était pas majeure. Il n’avait pas vingt ans, il avait beau se répéter qu’il ne pouvait pas deviner, qu’il n’avait rien fait de mal, il était tout simplement incapable de se convaincre que ce n’était pas un acte répréhensible. Il s’en voulait terriblement mais ne pouvait pas regretter. Non, il ne regrettait pas d’aimer cette jeune femme.

    Le lieutenant glissa une main sur sa joue. Il ne parlait pas, il l’entendait toujours déverser sa colère. Elle pleurait aussi. Il avait dépassé les bornes. Il n’avait jamais envi de fuir mais aujourd’hui, il avait une envie pressante de ne plus être là, dans cette cellule, avec elle. Le coup l’avait blessé dans son orgueil, mais ce n’était rien comparé à la douleur qu’il ressentait partout dans son corps. Il avait mal de ne pas savoir comment dire ce qu’il pensait. Il souffrait de ne pas laisser les mots sortir de sa bouche. Il aurait voulu se redresser et partir. Mais il en était tout simplement incapable. Il ne pouvait pas quitter cette cellule et la laisser en plan. Il finit par se lever quand même. Il resta sur place un moment puis il se dirigea vers elle. Il s’accroupit par terre pour être à sa hauteur et glissa une main sur son visage pour essuyer ses larmes.

    « Laisse moi faire … » lança-t-il sèchement.

    Lorsqu’il n’y en avait plus, il resta tout de même près d’elle. Il prit le temps de songer à ses mots puis il dit :

    « Tu es jeune, tu l’étais encore plus lorsque nous avons fait l’amour la première fois. Tu n’es pas une gamine, tu ne l’as jamais été. Je n’aurais pas pu coucher avec une gamine. Tu n’as pas envie d’entendre ça mais … Je ne sais pas quoi faire, ni comment le faire. » il marqua une pause puis ajouta d’un ton plus sec : « Je ne méritais pas ce coup. Je suis donc comme tous les autres ? Comme tout ceux que tu méprises tant ? Lorsque tu frappes, c’est parce que tu détestes non ? Ne m’en veux pas pour les mots que j’utilise. Aux yeux de tous tu es une gamine, je suis le vieux pédophile qui a baisé une mineure. Si tu ne vois pas les choses comme moi, c’est justement parce que j’ai quarante-deux ans et toi vingt-deux. » termina-t-il en fixant son regard au sien. Il n’avait pas bronché. Elle devait comprendre son point de vue. Elle devait comprendre qu’elle ne pouvait pas le frapper parce qu’elle en ressentait le besoin. C’était insultant et dégradant. Ce n’était pas une question de sexe. Il n’était pas là pour lui faire obstacle. Ce serait difficile, mais il préférait encore disparaître de sa vie si il était ça pour elle. Si elle le voyait uniquement comme un ennemi.

    Il se redressa, sans lui accorder le moindre regard il se dirigea vers la porte de la cellule et poussa cette dernière. Il ne verrouilla pas derrière lui et ce n’était pas un vulgaire oubli. Elle l’avait vexé. Il l’avait certainement fait également. Cette gifle voulait dire beaucoup de choses dans la tête du flic. En partant, il frappa fortement dans une poubelle qui se renversa sur son chemin. Il poussa un juron en sentant la douleur sur sa main. Il aurait belle mine, le poing abimé et le visage rouge. On se moquerait de lui sans aucun doute… Il retournait chez lui. Il ne vivait pas très loin et avait besoin de prendre l’air…
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