C’EST L’ANNIF À … QUI ?

La fête commence à battre son plein. L’endroit accueille déjà plusieurs personnes qui boivent tranquillement leur coupe de champagne – les plus riches, évidemment, qui apprécient un peu trop les petites bulles – d’autres sont déjà cramponnés au bar. Dites donc, quelqu’un s’amuse, au moins ? Ça ne semble pas si horrible au point d’avoir besoin de se remplir le sang d’alcool … pas déjà, à mon avis ! Certaines personnes connues font la pause sur le tapis rouge, en retard, comme toujours, tout pour attirer l’attention.

Surprise, surprise. Elias Wayne à une fête sans son fidèle acolyte ? C’est une grande nouveauté pour nous. Il a plutôt trainé avec lui une nouvelle tête – une certaine Raffaela Vranitzky - À surveiller ! Pas de trace de la princesse de Gotham aussi. Apparemment elle serait partie faire la fête en France après sa rupture, amuse-toi bien chérie*. Quand au célèbre ex-amour –aka Eden Napier-, il a pointé le bout de son nez à la fête en compagnie de sa bonne amie Mattie Grayson. Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Quel genre d’amie a le culot de se tenir avec celui qui a rendu cocue votre meilleure amie ? Passons. Pas besoin de vous préciser que Lorenza Rosebury est présente. On sait tous que la belle est dans les parages dès qu’il y a de l’alcool et des beaux garçons. Comme toujours, elle a un chien de poche avec elle et cette fois-ci ce n’est pas Maëlle qui occupe ce rôle, mais Danya M. Collins que l’on voit de plus en plus au côté de la grande fêtarde.

Quand au fêté et sa petite amie, qui s’en souci vraiment ? On est là pour profiter de la situation avouons le.

Ordre de passage : Elias Wayne – Raffaela Vranitzky - Mattie Grayson – Lorenza Rosebury – Danya M. Collins – Maelle Prince - Taylor A. Kent.

Vous avez une semaine pour poster sinon on passe au suivant. Si jamais vous avez envie de poster avant votre tour, vous pouvez toujours vous arranger avec celui qui est supposé le faire.

There's something wrong; With this plot; The actors here; Have not got; a clue; baby I'm howlin' for you

La longue limousine s'arrêta devant l'hôtel et un des employés vint ouvrir la porte. En sortit l'héritier le plus fortuné de Gotham City, soit nul autre qu'Elias freaking Wayne. Un costume gris, dernier cri, et une ravissante jeune femme au bras. Une nouvelle conquête? Une nouvelle collaboratrice? Une nouvelle amie de Cecilia Wayne? Rien de tout cela. Ce n'était nul autre que la sensation populaire européenne, Raffaela Vranitzky, qui découvrait au bras de son ami les joies d'être jeunes, riches et beaux à Gotham. Pas besoin d'avoir d'amis, ou d'être ami avec le sujet de la soirée, il ne suffisait que de posséder l'hôtel. Il avait accepté l'invitation de son assistante, Maëlle Prince, pour la simple et bonne raison qu'elle portait cette robe noire au top bleu qu'il aimait tant secrètement. Obnubilé par la présence de la jeune femme, il avait hésité trente petites secondes et avait accepté. Non pas qu'il en pinçait pour elle, mais elle semblait souvent inconsciente du charme qu'elle avait, et de l'effet de ce dernier sur la gente masculine.
Ou peut-être elle savait et elle ne venait tout juste de prouver qu'Elias Wayne n'était pas tant différent que les autres.

Jeremiah King avait refusé pour sa part, après qu'Elias lui aie dit que lui ne boirait pas. Il n'allait pas apprécier une soirée du genre. Et puis il avait décidé de traîner sa petite Raff en ville, question qu'elle rencontre des gens. Elle rayonnait dans sa robe, et Elias n'avait cessé de la complimenter depuis le début de la soirée, soit depuis qu'ils étaient entrés dans la limousine des Wayne. Elias monta les escaliers de l'hôtel, salua quelques employés dont il se souvenait, puis ne cessa de se questionner de la raison du tapis rouge.
Taylor Kent était-il tant une star?

Il garda la bouche fermé, répondant aux questions impertinentes des journalistes avec un sourire poli et dénué de dents. Il resterait neutre. Quelques minutes plus tard, Raffaela et lui-même purent esquiver le tapis rouge et se faufilèrent dans la grande salle réservée. Le fêté se tenait en plein milieu, un verre à la main, une belle brunette au bras et des admirateurs tout autours de lui. Elias attrapa deux coupes de vin rouge au passage d'un serveur et en tendit une à son amie.

Un peu à l'écart des gens, le couple ne semblait pas faire partie intégrante de la soirée. Ils semblaient plutôt être des invités de politesse que des invités d'intérêt. « Je crois que je n'ai pas avertit que je risque d'être plutôt ennuyant d'ici quelques minutes et ce, pour le reste de la soirée. » Il sourit à la petite blonde devant lui. Il déplaça une mèche de cheveux derrière son oreille. « Alors tu es libre comme le vent de socialiser et de te faire des nouveaux copains. Tonton Elias ne sera pas du tout fâché.»

« Tu m’invite à la fête de..?
- Taylor Kent.
- … Qui c’est ?
- Le copain de Maelle. Tu te souviens qui elle est ?
- Oh oui. Maelle, oui. Ah bien… D’accord, je vais t’accompagner. »

Je lui avais sourit, lorsque j’avais accepté d’aller avec lui à la fête de cet homme que je ne connaissais pas. En fait, j’ignorais si j’allais connaître plus de deux personnes dans toute la soirée. Certes, je n’étais pas quelqu’un de fondamentalement asociale, que j’allais agir en sauvage et me coller comme un bébé koala à sa maman Elias… Non. J’allais socialiser, quand même. Simplement, j’allais être la squatteuse officielle de la soirée, mais quand même. Sauf que je ne m’attendais pas à ça : La journée arriva et la limousine c’était garée à l’avant de l’immeuble ou allait se passé l’anniversaire de monsieur Kent. Et heureusement que j’étais habituée au flash des caméra-photos des paparazzis, puisque sinon, mes rétines auraient fondues. Je ne m’y attendais pas vraiment. À la façon qu’Elias m’avait parlé de ce-dit Kent, il ne semblait pas être l’un des jeunes riches et célèbres de la jeunesse dorée de Gotham. En fait, j’ignorais même s’il était originaire de la ville. Peu importait, puisque maintenant, il y avait des tas de journalistes le long du tapis rouge – vraiment ? – qui attendaient les invités… Et Elias Wayne et sa compagne.

« Mademoiselle, vous êtes superbe ! Pourrais-je avoir votre nom ?
- Oh c’est très gentil de votre part, merci beaucoup. Raffaela Vranitzky.
- Et que faites-vous dans la vie, miss… Vrannsky ?
- Oh, désolé, c’est VranITzky. Et uh, je suis une comédienne. »

La journaliste leva les yeux au ciel à mon commentaire. Quoi ? N’avais-je pas le droit d’être une actrice ? Je souris gentiment à la dame, et lorsqu’Elias me tira légèrement par le bras pour continuer à avancer. Je fronçai légèrement les sourcils en croisant le regard de mon ami, et rigolai légèrement. Étrange, ces américains. Puis, plusieurs parcelles de discussions des journalistes parvinrent à mes oreilles. Là aussi, je ne pigeais pas grand-chose :

« Oh, Wayne n’est pas avec King ! Mais pourquoi ? Ils se sont disputés ? Oh, ça doit plutôt être que l’autre veut faire une entré remarqué. C’est King, quand même. »

Enfin à l’intérieur, dans l’espace réservé, j’entraperçu rapidement Maelle aux côtés d’un beau jeune homme ayant énormément d’attention – inévitablement le fêté – et une coupe de vin apparut dans ma main. Je murmurai un petit merci à mon ami et celui-ci commença à m’expliquer qu’il allait devenir ennuyant pour le reste de la soirée. Je restai perplexe en le regardant remettre une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

« Pardon ? demandais-je en arquant un sourcil. Tu m’invite à la fête d’un homme que je ne connais pas pour me dire que tu vas être ennuyeux ? Je rigolai, quelque peu ennuyer des commentaires de mon ami. Tonton Elias va devoir m’expliquer pourquoi il est de si mauvais poil, tout d’un coup. Tatie Raffaela ne prendra pas la simple excuse de l’absence de Jeremy King… Jere..? Bref, parce que celui que qui se nomme King n’est pas présent ce soir. »

Je lui servis un regard à la fois suspicieux et amusé en même temps de prendre une petite gorgée de vin. Ouf, j’allais m’habituer au goût du vin, à la longue.

Je ne comprenais pas pourquoi Taylor avait eut envie d’une petite fête BCBG à Gotham plutôt que d’un vrai party au Bungalow 8 à New-york comme j’avais proposé. Toutes les fêtes à Gotham finissaient polluer par des crétins de dernière classe profitant du champagne et du caviar comme si c’était un buffet chinois. Et je détestais ça. Je terminai avec regret ma sixième coupe de champagne et la déposa sur le premier plateau qui passa tout en pianotant sur mon blackberry un appel à l’aide à Danya que j’avais poussé à venir avec moi. Je l’avais bien évidemment abandonné une fois que j’avais été entouré de futures relations potentielles et j’avais perdu sa trace après mon troisième coupe. Je remarquai finalement que l’idiot qui avait proposé de me payer un verre parlait encore tout en faisant miroiter ses boutons de manchettes sous les lumières aveuglante du Fivestar Hotel. Je devinai déjà que c’était probablement un cadeau de sa femme pour la saint-valentin et qu’elle avait d’ailleurs mauvais gout. Parlant cadeau, je songeai amèrement au week-end de folie à Las-Vegas que j’avais planifié à Taylor pour qu’il fête dignement sa vingt-septième année, puis je m’étais ravisé en me disant que ce serait moi qui devrait accueillir les pleurnichements de Maëlle sur l’énième absence de son copain chérie. Alors, je m’étais retourné vers une montre Rolex qui finirait dans un fond de tiroir.

LORENZA — Désolé chéri, mais je dois y aller. À une autre fois …. Dans une autre vie.

Je me levai arborant le même faux sourire que j’avais pratiqué durant des années devant les flashs des paparazzi pour le pauvre homme qui devait s’imaginer que je finirai dans son lit ce soir. Peut-être une prochaine fois ou plus tard. Ça dépendrait du nombre de litre d’alcool que je comptais ingurgiter. Je replaçai ma robe moulante qui avait tendance à facilement remonter et partie à la recherche de Danya. Je ne l’avais pas emmené pour finir seule dans mon coin avec des idiots pathétique racontant leur vie alors qu’on a seulement demandé si ça allait bien – par pur politesse en plus. Danya était plus difficilement reconnaissable depuis que je l’avais relooker quelque heures plutôt en lui faisant faire le tour des plus grands professionnel de la beauté et en finissant avec une jolie robe rouge cerise tirer de la dernière collection Yves Saint-Laurent. Rien n’est trop beau pour être bien accompagné. Après tout, je n’avais pas envie qu’on tire quoique ce soit de mon entourage dans la presse people. Bien que je n’accordais pas vraiment d’importance à l’image que le public tirait de Danya, après tout ce n’était qu’un nouveau jouet là pour me divertir durant les soirées qui s’accumulait et devenait de plus en plus lassante. Je détestais la moindre routine et Danya trouvait souvent le moyen de tourner les choses grâce à un peu d’argent. Le plaisir n’a pas de prix selon moi.

LORENZA — On s’ennuie pour mourir ici. T’as pas envie de mettre un peu d’ambiance ? Brûle un pouilleux si tu as envie, tant que c’est amusant.

Je glissai quelques billets de cent dans la main de la grande brunette et savoura une piscine fraise gracieusement offerte par un charmant inconnu.

Je me regardai dans le miroir une dernière fois pour être bien certaine que tout était impeccable. Toute la ville de Gotham allait être présente ce soir et je ne voulais vraiment pas avoir l’air de rien aux côtés de mon fiancé. Cette pensée me donnait le vertige. Mon fiancé! J’étais fiancé à Taylor et aujourd’hui il fêtait son anniversaire. En plus, je savais que s’il avait décidé de célébré son anniversaire à Gotham c’était seulement pour moi. Sinon, il serait probablement à Metropolis ou à Smallville. Je tirai sur la robe mauve que Lorenza m’avait offerte et regardai ma bague une fois de plus. Elle était magnifique, mais je ne comprenais toujours pas ce qu’elle faisait à mon doigt. J’enfilai mes souliers à talons haut et descendit jusqu’à la salle de réception. Taylor avait loué une chambre pour nous deux pour qu’on ait seulement que quelques pas à faire après la réception.

Il y avait tant de préparatif à faire encore que je ne savais plus où donner de la tête et les invités commençaient à arriver dehors. Je donnai quelques instructions aux employés de l’hôtel digne de Lorenza Rosebury et alla vérifier si le DJ était prêt à commencer à jouer. Diego, le maître d’hôtel vient finalement me voir pour me dire que tout était enfin terminé et que les invités arrivaient. Je saisi mon sac à main et sortie par derrière pour aller rejoindre Taylor. Évidemment, il se trouvait encore au bureau et si je n’allais pas le chercher tout de suite, il serait en retard à son propre anniversaire. Je pris la limousine qu’il avait mis à ma disposition et allai le chercher au loft. J’entrai le chercher sans cogner parce que j’étais drôlement nerveuse d’être au centre de cet évènement.

MAELLE - Chéri! Qu’est-ce que tu fais ici encore derrière ton ordinateur. C’est ton anniversaire. Viens. On va être en retard sinon.

J’attendis qu’il vienne me rejoindre et l’embrassai rapidement. Je pris sa main et le tira rapidement vers la sortie pour ne pas prendre une minute de retard de plus. En route vers le tapis rouge. Où je savais, Lorenza et Danya était déjà passé parce que Perez Hilton avait déjà twitter des photos des inviter. Ça s’annonçait une très grande fête. Alors que nous sortions de la limousine, Taylor et moi furent assaillit par les journalistes.

JAMES – Miss Prince, M. Kent, une photo pour vos fiançailles. S’il vous plaît. Miss Prince comment vous a-t-il fait la demande?
MAELLE – Très simplement, comme il savait que j’aimerais! Maintenant, si vous n’avez pas de question concernant l’anniversaire de Taylor,… Nous allons rentrer. Merci beaucoup.

Je passai mon bras sous celui de mon amoureux et nous entrions dans l’hotel Fivestar pour que l’anniversaire commence. J’étais vraiment heureuse et j’avais surtout très hâte de trouvé mon amie et que mon copain s’amuse. J’avais aussi très hâte de lui offrir mon cadeau! Il ne manquait plus que Cecilia qui se trouvait en France et faisait des bêtises. Déjà ! J’embrassai Taylor sur la joue.

MAELLE – Bonne fête chéri!

Et le laissai entré dans la salle. Que la fête commence.

J’écrasais ma cigarette, soufflait la fumée une dernière fois, regardant la ville qui grouillait. Tout le monde allait d’un sens et d’un autre, les voitures klaxonnant et doublant tout autre véhicule, les enfants criant pour ne pas aller dans le même sens que leur mère. Moi, je restais planter devant la grande baie vitrée de mon loft, fixant le trafic, les taxis, ayant envie d’un autre bâton de nicotine. Juste pour me sentir mieux. Pour me convaincre que ma soirée allait se passer sans anicroches, sans héritière qui décide de mettre un peu trop d’ambiance. Non, pas que je ne voulais rien savoir de Cecilia Wayne à ma réception d’anniversaire, seulement que … bon, je n’étais pas SI enjoué que ça à l’idée de fêter mes 27 ans en gros. Je ne me rappelais même plus pourquoi j’avais accepté l’idée d’une fête aussi énorme que ça. J’avais l’impression de ne pas connaître tant de gens ici. Évidemment, peut-être aurais-je été un peu plus excité à l’idée d’une petite fête avec des copains de Smallville ou simplement un repas avec Maelle. Je n’accordais jamais vraiment d’importance à mon anniversaire. Dans mon esprit, c’était une journée comme les autres. Mais, si ça pouvait faire plaisir à ma fiancée et à Lorenza, ainsi que donner une bonne raison à la population de Gotham de venir boire du champagne et de porter des habits hors de prix, soit, je collaborais.

J’évitais de regarder trop souvent l’heure, décidant d’enfiler mon complet seulement lorsque la nuit commençait à apparaitre. Dernier petit coup d’œil à mes mails. Quelques joyeux anniversaires, des détails à régler pour le journal. Une manière comme une autre de m’empêcher de fumer une autre cigarette. Je devais éviter de sentir la nicotine à plein nez, sinon, ça serait pénible et mauvais comme choix d’eau de Cologne. Je me dis de prendre seulement quelques minutes, le temps de répondre à ma petite liste et de remplir un dossier ou deux. Rien de bien complexe. En même temps, j’aimais bien faire cela. D’accord, j’étais peut-être vraiment accro à mon travail, mais … ça n’avait pas que des points négatifs, non?

MAELLE – Chéri! Qu’est-ce que tu fais ici encore derrière ton ordinateur. C’est ton anniversaire. Viens. On va être en retard sinon.

Je relevais la tête. Je ne l’avais même pas entendu entrer dans le loft. Je regardais l’heure, remarquant que j’étais resté concentré un peu plus longtemps que prévu. J’éteignais le tout, regardant à nouveau ma fiancée, allant la rejoindre, un sourire étirant mes lèvres sans le vouloir. Je l’embrassais tendrement, serrant ses doigts entre les miens.

TAYLOR ► Désolé, j’avais quelques trucs à remplir… je n’ai pas vu le temps passé. Tu es ravissante, comme toujours.

Je l’ai suivi jusqu’à la réception, remarquant les journalistes, les photographes et les invités. Je ne comprenais pas pourquoi les gens étaient aussi fascinés pour une simple soirée d’anniversaire. J’aurais de loin préféré que la soirée serve à quelque chose comme à ramasser des fonds ou tout autre. Pas simplement à me chanter joyeux anniversaire. Je suivais Maelle parmi les gens, acceptant de sourire pour une ou deux photos, ne répondant à aucune question sur ma vie personnelle. J’étais de loin une personne qui n’appréciait pas voir ma vie étalée dans les tabloïds, pas comme certaines personnes que je connaissais. Je me surpris à penser à quel point ma copine était devenue plus à l’aise dans ce milieu, enfin, depuis la première fois que je l’avais rencontrée.

MAELLE – Bonne fête chéri!
TAYLOR ► Merci. La soirée semble déjà géniale. Tu as fait du bon boulot, comme toujours.

Je l’embrassais à nouveau avant de serrer quelques mains et de sourire aux gens, gardant ma fiancée près de moi, souriant. J’avais l’impression de ne pas connaître personnellement la moitié des têtes dans la salle. Et étrangement, l’endroit était plutôt calme. La soirée est jeune, je devrais peut-être me taire…

Je faisais tourner mon vin dans ma coupe sans grande conviction. J’ignorai beaucoup de points sur la vie de mon ami de se côté du monde, mais il restait quand même mon ami. Tout comme de mon côté, il ne savait pas tout. Cependant, contrairement à mon cher Elias, je n’avais pas grand-chose à cacher. Je ne menais pas d’une main de fer une compagnie valant des millions. Moi, je récitais des lignes, je me faisais passer pour autre et de temps en temps, j’allais m’acheter des chapeaux. Pas tout à fait la même pression sur nos épaules. Moi, je n’étais pas le pourvoyeur d’emplois de la moitié – et sûrement plus – de la ville. Si j’étais dans ses souliers, moi aussi, je n’aurai pas envie de passer ma vie à m’expliquer sur le pourquoi du comment de toutes mes décisions.

« Je suis désolé. Je ne voulais pas te faire sentir comme une remplaçante. Jeremiah King et moi ... c'est une longue histoire ... Disons que c'est compliqué?
- Oh. Charmant. Tu me le présenteras un jour, ton histoire compliqué. »

Si seulement je savais dans quoi je m’embarquais en voulant rencontrer cet homme… Je serais peut-être un peu moins curieuse. Mais je l’ignorai, donc je souris tout à fait enchanté à cette idée. Certes, j’étais à Gotham depuis peu, mais il me faisait plaisir de rencontrer les gens faisant partis de la vie de mon meilleur ami. De le connaitre encore un peu plus, de comprendre pourquoi il était lui. Et pourquoi je l’aimais autant.

« Mais je vais vous avouez, ma belle et tendre Raffaëla, que je me questionne encore sur la raison de ma présence ici. Je fronçais légèrement les sourcils en le voyant s’approcher de moi pour murmurer à mon oreille. Disons que Monsieur Kent et moi n'avons pas les mêmes valeurs et que nous nous entendons assez moyen. J’arquai un sourcil à cause du mélange du baiser sur la joue et de ses paroles. Pourquoi, c’était-il déplacé jusqu’ici s’il n’appréciait pas cet autre homme ? Alors comme je me sens bien trop mal pour te laisser toute seule, c'est quand même moi qui t'a traîné ici, je me rattrape à l'instant. Ayons du plaisir ensemble.
- Bien… j’hésitais, ignorant quoi rétorquer à son aveu. C’est tout à fait gentleman de ta part, Elias. Tout à fait charmant. Amusons-nous, maintenant. »

Je me pressai contre mon ami, en appuyant ma tête contre son épaule en riant doucement. Je le suivi lorsqu’il s’avançait dans la foule et du moment qu’ils s’étaient arrêtés pour discuter rapidement avec un monsieur X et mademoiselle Y, un cri me fit sursauter et tous se retournèrent en direction du dit-cri. Je portai immédiatement mes mains à mon visage, sous la surprise de voir des petites flammes s’élevées du veston d’un invité. Elias s’était précipité sur le pauvre homme et l’aida à … s’éteindre. En essayant de me remettre de ma surprise, je me dirigeai vers l’une des tables d’où je pris la nappe. C’était bien peu, mais au moins, j’essayais d’aider ce pauvre homme qui avait prit feu. Je lui tendis le morceau de tissu, pour qu’il puisse s’éponger et, s’il quittait la fête, aurait quelque chose de sec à garder contre lui.

« Dommage, il était vraiment excellent.
- Tu as de ces réflexes. Je suis impressionnée, Elias. »

Je ris quelque peu nerveusement dût au mélange de la drôlerie de voir Elias lancé du punch au visage d’un homme et de l’étrangeté d’un homme qui prend feu sans raison – dût moins, c’était ce que je pensais. Puis, je la vis. Cette femme que je voyais de temps en temps de mon côté du monde. Je lui souris, étonnée de la voir ici. Mon dieu, les gens se rassemblaient vraiment tous à Gotham City.

« Au fait, je te présente une très très bonne amie à moi, Raffaëla. Raffaëla, je te présente Lorenza et ...
- Oh, nous Lorenza et moi, nous nous connaissons déjà. D’ailleurs, je la saluai en lui faisant la bise et en la serrant rapidement dans mes bras. Ça fait plaisir de te revoir, ma belle. Et enchantée, Danya. Ça me fait un grand plaisir. »

Tout comme avec Lorenza, je lui fis également la bise. Dans l’espoir que mes manières européennes n’allaient pas la déranger.

DANYA — À tes souhaits, répondit-elle d’un murmure en cherchant une victime des yeux, on va mettre le feu…

Je souri bien que légèrement inconsciente que Danya allait vraiment exécuter un souhait aussi pathétique. Il ne fallait pas écouter tout ce que je pouvais dire quand j’avais bu autant d’alcool en si peu de temps. Je sursautai donc quand les flammes grandirent sur la veste de l’homme sous les yeux des invités. Oups. Je ne pus m’empêcher de rire à la vue du punch inondant l’homme. Je me demandais ce qui était le plus drôle ? Avoir payé une fille pour qu’elle mette feu à un homme ou Elias Wayne attrapant un bol de punch pour sauver son prochain ? Peu importe. Le plus amusant était à venir c’était certains. Fallait toujours un peu de braise pour allumer le feu et je crois que nous venions de le faire autant au sens propre et figuré.

LORENZA — Danya chérie. La prochaine fois attaque toi à la copine. Sa robe est immonde. Ça devrait être interdit autant de mauvais gout.

Je croquai dans une fraise tout en admirant le spectacle qu’avait occasionné mon idée stupide. Fallait pas me laisser m’ennuyer, ça causait pas mal de dégâts. Tout le monde savait ça. Du moins dans le monde où je vivais et où tout tournait autour de moi, évidemment. Bon maintenant que ma toute nouvelle distraction s’était éclipser, j’avais besoin de quelqu’un d’autre avant de retomber dans l’ennuie. Hors de question de m’amuser a mes dépends avec les pouvoirs de Danya, ça risquait de vraiment mal finir cette fois-ci. Une connerie par soirée ça suffisait. Du moins j’essayai de m’en convaincre. J’abandonna donc mon verre, attrapa mon amie et me dirigea vers Elias. À peine à sa hauteur qu’il m’accusait du petit accident. Je ne fus pas surpris, il était conscient que c’était tout à fait mon genre. Je pris un petit air dramatique prêt à sortir le grand numéro.

LORENZA — Je me confesse. C’était un moyen plutôt désespéré pour attirer ton attention. Ça plutôt bien marché non ?

J’accompagnai le tout d’un sourire moqueur et d’un clin d’œil qui avait le don de toujours embarquer Maëlle dans mes pires conneries quand je devais la convaincre de me suivre. J’avais la chance d’avoir acquis un grand don pour jouer la drama queen ou tout simplement obtenir ce que je voulais. J’adorais jouer et provoquer les gens, c’était bien plus amusant que de sortir les politesses d’usage et de tenter de combler les blancs avec le train train quotidien. Autant se pendre tout de suite plutôt que de profiter de la vie tellement c’était barbant de rester confiner dans le banal. Je préférais nettement mieux inventer des histoires. De plus, qui se plaindrait de rire un peu ? N’étais-je pas connue pour toujours mettre de l’ambiance ?

LORENZA — Ne me dis pas que tu ne connais pas Danya ? C’est une strip-teaseuse célèbre chez les hommes d’affaires. Tout le monde l’adore.

Je fus surprise et ravie de reconnaitre Raffaela au côté de l’aînée Wayne et la serra dans mes bras avec joie. Elle allait être surprise. Je n’étais pas la même à Gotham que de l’autre côté du continent.

LORENZA — Raff quel surprise ! Je comptais justement aller te voir prochainement. J’avais envie d’un petit voyage.

Bon c’était très sympathique tout ça, mais j’avais plutôt hâte de voir la bouille du fêté et de la bitch qui me servait de meilleure amie. C’était pour eux que j’étais venue parce qu’honnêtement la fête avec mes amies mannequin à New-York était probablement beaucoup plus tapageuse que celle-ci ce qui était définitivement plus de mon genre.

Spoiler:

J’aurais peut-être dû écouter mon intuition ce matin en me réveillant et annuler cette grosse fête que je trouvais un peu inutile. Je n’étais pas assez égocentrique et tant en recherche d’attention pour avoir droit à une soirée aussi grande seulement pour un an de plus. En plus, j’étais à Gotham et dieu sait que personnes dans cette ville ne s’attardait vraiment à mon cas. Encore moins lorsque tout le monde savait que cet endroit était celui des héritiers Wayne, reconnus peu importe où ils passaient, – et dont on parlait même lorsqu’ils étaient disparus de la circulation – l’héritier Stark qui s’était ajouté dans le décor comme pour créer plus de problèmes dans la vie des Wayne et d’autres personnes qui attirent un tas d’attention médiatique, pour n’en nommer qu’une seule, comme ma très chère Lorenza. Je ne cherchais pas toute cette gloire. Les seules raisons pour lesquelles j’accepte qu’on parle de moi sont mes œuvres caritatives, mes bonnes actions ou un article important qui pourrait peut-être un jour me faire gagner le Pulitzer.

L’ambiance de l’endroit ne m’attirait pas plus qu’il ne le fallait et j’essayais d’ignorer ma tête qui me répétait que j’aurais mieux été dans un endroit calme et simple. Et que je devais me pencher sur le nouveau problème rencontré au Daily Planet dès le lendemain, dans un temps libre. Je sais, je suis trop accro à mon travail. J’étais par contre heureux d’avoir une facilité acquise pour discuter avec les gens et ne pas avoir l’air d’un ermite n’ayant pas envie de se trouver là. Par chance que Maëlle m’accompagnait : c’était une sorte de support pour moi. En même temps, je me disais que cette soirée était un peu pour elle et pour Lorenza. Je laissais ma curiosité m’attraper à quelques instants pour regarder si je ne voyais pas la blonde dans les alentours ou un autre visage familier. Il y avait tellement de gens dans cette salle, ce n’était pas croyable. Tout le monde parlait plutôt en sous-groupes. C’était calme selon les recoins de la place. Il y avait toujours des gens un peu trop portés sur l’alcool qui s’amusait au dépend des autres. Tiens, étrange, la cadette Wayne n’était pas là pour créer des problèmes et me mettre la honte.

Non, mais inévitablement, à Gotham, il y a toujours quelque chose pour créer les pires problèmes pendant une soirée comme celle-là.

Quelques cris et des voix attirèrent mon attention. J’avançais un peu, m’assurant que Maëlle restait derrière moi, dans le but de jeter un œil à ce qui se passait. Juste à temps pour voir ces trois personnages masqués que je n’avais jamais vraiment cru rencontrer lorsque j’étais Superman. Je fronçais les sourcils et recula d’un pas lorsque je vis la première tête tomber. C’était instinctif. Certains criaient, s’accrochaient à leur voisin, sanglotaient ou essayaient de cacher leur peur, comme avec un espoir de se voir leur vie épargner. Je serrais un poing, incapable de m’imaginer là, restant planter et regardant des gens mourir sans bouger. À ma fête d’anniversaire qui n’aurait servi à rien plutôt qu’à être une excuse pour d’autres vilains de créer des problèmes. La population présente s’éparpillait, essayait de se trouver un endroit sécuritaire, d’éviter les trois acolytes. Je ne pouvais pas me permettre nécessairement de jouer au superhéros. Je ne pouvais pas m’attirer toute cette attention médiatique, mais je devais trouver un moyen comme un autre d’éviter un nombre de blessés – ou de morts – élevé. Voir ce massacre devant mes yeux ne pouvait me rendre indifférent, encore moins en voyant ce chapelier se planter face à moi – et par de fait même, face à ma fiancée. Automatiquement, je m’assurais qu’elle n’était pas bien loin derrière. Je ne voulais pour rien au monde qu’il lui arrive quelque chose, bien que je sache très bien qu’elle pouvait se défendre aussi bien que moi. J’allais serrer rapidement les doigts de Maëlle, ne détacha pas mon regard de l’homme qui s’approchait encore, un air de folie au visage. J’essayais de faire en sorte que seule ma belle comprenne mes paroles.

TAYLOR – Écoute, tu dois sortir d’ici et emmener ceux que tu le peux. Éloignes-toi discrètement et reste loin des regards des deux autres. Je peux très bien m’occuper de lui. Je n’ai pas envie de te savoir blessée sans que je n’aie rien pu faire. Alors, dépêches, Maëlle, s’il-te-plait.

Je détachais mes doigts, avançait de quelques pas et fit signe à un homme non loin d’aider Maëlle. J’ignorais si elle allait m’écouter – et je craignais qu’elle fasse à sa tête – mais je ne pouvais garder ma concentration seulement sur elle. Je jetais un faible regard autour. Tous ces gens … C’était impensable de savoir qu’ils risquaient tous de mourir dans les minutes qui suivent… Je gardais la tête haute, serrait les poings, essayant de repérer dans mon environnement quelque chose qui pourrait m’être utile. Je fixais à nouveau le chapelier.

TAYLOR – On peut terminer ça très rapidement, si tu veux. Soit tu fiches le camp, soit tu t’en prends à moi tout de suite. Parce que je ne vous laisserai surement pas, toi et tes petits amis, faire couler plus de sang.

Ne jamais croire qu’il est possible d’avoir une soirée paisible à Gotham City.

Spoiler:

« On donne une petite fête sans moi? Vous me voyez bien triste. Pourtant je suis bien importante dans vos vies. Chapelier, Dix, je veux jouer au croquet. Qui veut jouer au croquet avec moi? »

Mon regard se dirigeait automatiquement vers ces curieux personnages et, à les voir agir entre eux, je ne pu me retenir ma main d’aller chercher celle de mon ami. Mes doigts se refermèrent bien solidement sur les siens. Je n’avais pas encore peur, mais je doutais de la santé mentale de ces gens. Taylor ne me semblait pas être le genre d’homme à engager de tels illuminés pour mettre de l’ambiance. Il m’avait l’air beaucoup pied à terre… Le tout semblait tout simplement hors personnage. Mon ami me confirmait mes doutes en me faisant un signe de tête discret vers la sortie. Je commençais à reculer doucement en direction de la dite-porte et notre fuite fut couper court. Cette grande folle se mit à avancer en ma direction, son regard dérangeant fixer sur moi. Je me sentais mal et une drôle de sensation naquit dans mon ventre. Des nausées commencèrent à me rendre livide. La peur s’installa.

Puis la tête roula.

Je ne la vis pas, mais son mari couvert de sang se précipita vers moi et Elias. Dégoûtée, je relâchai automatiquement la main de mon ami pour ne pas que cette tierce personne me touche. Je n’avais jamais vu autant de sang – de vrai sang à l’odeur métallique et non à l’odeur sucré des plateaux de tournage – de toute ma vie. Sincèrement, j’aurai espéré ne jamais avoir à subir une telle scène. Mon attention fut détournée de la Reine pour suivre la course folle de ce pauvre homme. J’avais porté mes mains à mon visage, dans l’espoir de masquer ma frayeur… Mais peine perdue. Une force me poussa vers le mur et j’eus à peine le temps de croiser le regard de la démente qu’un éclat attira mon attention. Une sensation brulante traversa mon bras droit et je ne pus empêcher un cri strident de passer la barrière de mes lèvres. J’hurlai malgré moi. Cette maniaque prit plaisir à ma terreur. Tellement qu’elle osa lever une deuxième fois son couteau en ma direction.

Sincèrement, j’étais tellement prise de panique que je ne réussi même pas bouger. J’étais sous le choc : on venait quand même de m’attaquer à coup de couteau et une femme s’était faite décapitée ! Mais qu’est-ce qui se passait dans cette ville ? Je l’ignorai, je tremblais de tous mes membres, tellement terrorisée que je ne remarquai même pas que mon ami s’était interposé entre moi et elle. C’était la confusion dans mon esprit que je suivis à peine leur petit combat, n’osant pas baisser les yeux trop bas pour ne pas voir l’état de mon bras blessé. Je devais rester le plus en contrôle de moi, essayer de rester mentalement présente… Je n’y arrivais pas. Vraiment, je ne pouvais pas garder mon calme. J’avais peur et mon meilleur ami se mettait devant moi pour me protéger.

« Vas-t-en! On se rejoint plus! MAIS VAS-T-EN!
- NON ! Je… Elias ! Viens ! Arrête ! »

Je ne comprenais pas pourquoi mon ami risquait si stupidement sa vie. Les policiers allaient sûrement arriver d’un moment à l’autre si quelqu’un avait été assez intelligent – et non, ça n’allait pas être moi, j’en avais déjà plein les bras – pour appeler les secours.

« Elias ! J’attrapai un bout du veston de mon ami et tentai de le tirer vers la sortie. ALLER, VIENS ! ON S’EN VA ! Je le tirais une nouvelle fois. PARTONS ! »

Ma voix était hystérique et des larmes roulaient sur mes joues.

Des bijoux scintillant. Du champagne coulant à flot. Des papotages incessants. La routine habituel d’une soirée réussis à Gotham. Malheureusement, les drames aussi son fréquent dans la routine de la ville et ce soir n’y échapperait pas. Des frissons remontèrent dans mon dos à la vue du trio débarquant dans la soirée et plus particulièrement de la leader qui semblait prête à faire un vrai carnage. La foule commença à s’épaissir, à se bousculer et pousser de tous les bords et bien rapidement une tête roula sur le sol précipitant encore plus la détresse des gens. De pauvre innocent incapable d’utiliser correctement leurs deux mains. Je me préparais déjà mentalement à agir sachant fort bien que je devais en même temps faire attention. Je ne pouvais pas dévoiler ma double identité devant le plus gros pourcentage de gens qui détestait les héros et vilains. Je pris une grande respiration, tira Danya qui était enfin revenu dans mon champ de vision et tenta de reculer le plus possible derrière le buffet. J’espérais pouvoir gagner du temps ainsi pour au moins me préparer avant qu’un des trois fous viennent nous accoster.

LORENZA — Il faut absolument trouver une sortie avant d’y passer.

Je n’eus pas l’occasion de visualiser la salle puisque je vis du coin de l’œil qu’une des animatrices de l’horreur s’approchait de nous, du sang plein les mains. Je fis immédiatement le lien avec le corps inerte se faisant piller par la foule en délire. Un rire nerveux m’échappa à la vue du personnage. Si j’aurai été sur la terrasse du Starbuck, j’aurai pris le temps de me moquer en long et en large de la tenue avec Cecilia et Maëlle, mais ce soir j’avais plutôt intérêt à sauver ma peau si je ne voulais pas être la prochaine victime. C’était elle contre nous deux. Armée et dangereuse, alors que moi je ne pouvais pas vraiment faire tout ce dont je pouvais être réellement capable sans tout compromettre.

LORENZA — Danya tu ne pourrais pas déplacer la foule dehors ?

Au moins il y aurait plus de risque de blesser qui que ce soit ou d’avoir un autre innocent sauvagement attaquer. Le temps que Danya réalise mon souhait, je pouvais rassembler tout les couteaux possibles et Dix serait déconcentrer un petit moment par ce tour de magie, du moins je priais pour que ce soit le cas.

Spoiler:

La cacophonie ambiante était insupportable. Tout le monde criait un peu plus fort que son voisin et tentait de se sauver. L’incompréhension était totale. Sincèrement, j’avais envie de frapper un de ces trois bouffons et de leur faire gouter ma médecine de princesse grecque. De quel droit osait-il venir déranger l’anniversaire de mon Taylor! Ils gâchaient tous les efforts que j’avais mis dans cette fête en plus de terrorisé tous mes invités. Franchement, la seule chose qui me faisait vraiment paniquer c’était de faire un faux mouvement ou quelque chose qui pourrait trahir mes pouvoirs aux yeux de tous. Il n’était pas question que quelqu’un l’apprenne. Taylor était le seul au courant et je voulais que ça reste comme ça pour la fin de ma vie. En fait, ma mère aussi était au courant, mais c’était ma mère. C’est normal. Et, de toute manière, elle se trouve en Grèce. Maintenant, il fallait trouver un moyen pour sauver tous ces innocents… je ne m’en faisais pas ni pour moi ni pour Taylor. Superman pouvait bien arranger le portrait de cet idiot personnage sorti des livres de Lewis Caroll. Franchement, l’époque victorienne est depuis longtemps révolue. Passez à autre chose. Je m’attendais à tout moment de voir un lapin blanc traverser la salle en criant : JE SUIS EN RETARD, EN RETARD, J’AI RENDEZ-VOUS QUELQUE PART.

J’étais horripilé par la tête de la jeune femme qui trônait sur le sol. Elle avait cette expression de surprise qui laissait deviner que le coup avait été rapide et surtout sans indice précurseur. C’était dégoutant. Son corps à quelques centimètres se vidait tranquillement autour de lui. Comme une petite rivière calme qui prend tranquillement son lit. Je n’avais aucune idée que le corps humain contenant tant de sang. Sincèrement, ça m’écœurait un peu.

TAYLOR – Écoute, tu dois sortir d’ici et emmener ceux que tu le peux. Éloignes-toi discrètement et reste loin des regards des deux autres. Je peux très bien m’occuper de lui. Je n’ai pas envie de te savoir blessée sans que je n’aie rien pu faire. Alors, dépêches, Maëlle, s’il-te-plait.

Sortir? Mais qu’est-ce qu’on allait faire de tous ces gens qui paniquait? Franchement, il y avait tant de visage que je connaissais ici et qui était en danger, je ne pouvais pas me permettre de fuir comme si de rien était alors que je pouvais faire quelque chose pour leur venir en aide. Et le seul moyen était de me débarrasser de ces trois évadés d’arkham. C’était certain qu’il venait de là. Taylor lâcha ma main pour aller s’occuper du chapelier. C’est alors que quelque chose me frappa de plein fouet. Lorenza et sa nunuche de service se retrouvait probablement en danger elles aussi. Et ce n’était pas les beaux ongles de Lo qui pourraient les sortir d’une fâcheuse position. Je n’avais pas l’intention de laisser une folle furieuse décapiter mon amie. Même sa nunuche, elle devait absolument rester en vie.

Je poussai les quelques gens autour de moi pour trouver mon amie en vie. Comme ça, Taylor croirait que j’étais partie me cacher et je pourrais passer inaperçue. Cependant, il se passa quelque chose d’extrêmement étrange. La majorité des gens dans la salle disparurent en un claquement de doigt. Ils restaient seulement quelques personnes éparpillées çà et là. Certains se cachaient d’autre fuyaient encore et d’autre était aussi étonné que moi. Grâce à cette intervention divine, comment qualifier cette disparition soudaine?, je pue rapidement repérer mon amie et me précipiter vers elle pour l’aider. Elle était prise avec une des acolytes de la soi-disant reine, or à Gotham tout le monde sait que la seule reine est Cecilia Wayne. Elle était vêtue comme une carte à jouer comme dans le film d’Alice au pays des merveilles. Le problème c’était que dans le film, elle ne me faisait pas peur, mais là oui parce qu’avec l’air dément qu’elle avait, je craignais qu’elle ne tue une de mes amies…elle approchait furieusement de Lorenza. J’avais si peur que je me mis à courir dans sa direction et lui sauta sur le dos pour attirer son attention vers moi. Je savais me défendre alors que je doutais fortement de la capacité de Danya ou bien de ma meilleure amie à le faire.

MAELLE – ALLEZ-VOUS EN LES FILLES. COURREZ,PARTEZ AVEC LES AUTRES. Je vais trouver un moyen pour m’en sortir. PARTEZ!

En fait, je n’avais aucun plan précis en tête, mais je finirai bien par trouver quelque chose pour sauver ma peau. Je courais si vite que je pourrais étourdir un léopard. Ces évadés de l’asile ne semblait pas avoir de plan précis outre éliminé le plus de monde possible. Ce qui n’arriverait pas. Pas dans ma réception. Il y des raisons qui font que je ne suis pas une héroïne, mais plutôt une vilaine. Cependant, les génocides ne font pas partie de mon vocabulaire, tout comme la domination du monde par la destruction.

Jusqu’à présent, tout allait comme sur des roulettes. Le plan fonctionnait à merveille et ils n’avaient rencontrés aucun problème. La première victime avait été parfaite. Juste assez naïve pour croire qu’une partie de croquet avec des gens un peu loufoque pouvait être sans danger. Cet élément de surprise avait déferlé sur l’assistance comme un raz-de-marée. Figeant une bonne partie des gens présent. Dix avait tranché la tête de la jeune femme avec son arme, jubilant presque en voyant le sang qui commençait à colorer le plancher. Elle prit même un grand plaisir à piler dedans. Que le spectacle comment s’était-elle dit. Elle regarda avec une certaine admiration la reine rouge se diriger vers la jeune blondinette en se disant que Juliet était parfaite en tout point. Son corps, chaque mouvement et même ses idées la rendait une femme complètement fascinante et pas du tout folle à son avis. Si ce n’était que d’elle, Dix tuerait celui qui a enfermé une si jolie créature en prison, mais malheureusement, il se trouvait que cet homme soit le frère de Juliet et aussi celui dont elle était amoureuse…quel gaspillage vraiment.

Quelques secondes à peine après que la tête de la jeune femme ait roulé contre ses pieds, Dix se précipita vers des gens autour d’elle. Rapidement, elle remarqua une jolie femme blonde accompagnée d’une brunette aux grands yeux globuleux. Elles seraient deux parfaites cible. Surtout qu’elles avaient l’air un peu naïves et surtout très faible. Elles avaient l’air complètement paniqué à l’idée que Dix les approche trop. Elles appréhendaient déjà ce qui s’en venait. La peur se lisait sur le visage et franchement, Dix adorait avoir autant d’emprise sur leur peur. Lentement, elle essuya la lame de son couteau sur un pan de sa jupe en forme de carte de cœur et pointa son arme vers elles. À cet instant, la majorité des gens disparu de la salle. Il ne restait que certains groupes éparpillés. Et un silence relatif régnait dans la salle. Une odeur de sang et de vomis emplissait les narines de Dix. Heureusement, ses proies se trouvaient toujours face à elle et même si cet étrange manège l’avait ébranlée, elle était toujours en mesure de leur faire face. Elle avançait vers les deux jeunes femmes lorsque quelque chose sauta sur son dos en la serra à la gorge. Elle entendit la personne sur son dos crier quelque chose aux deux autres, mais elle ne comprit pas quoi exactement tellement, elle cherchait un moyen de se débarrasser de cette petite peste. D’un geste habile, elle enfonça son coude dans les côtes de son assaillante qui desserra son emprise sur elle. Du coup, elle fut en mesure de faire un mouvement si brusque que Maëlle tomba sur le sol. Dix eut un ricanement de victoire et repoussa la brunette plus loin à l’aide d’un coup de pied se disant que ce serait suffisant pour la neutralisé un moment.

« Et maintenant, Dix va s'occuper de ses deux misérables bitches... en commençant par blondie qui a besoin d'une nouvelle manucure... »

Complètement hors d’elle, elle fonça droit sur Lorenza et lui donna un bon coup de poing dans le ventre question de bien lui faire perdre le souffle. Elle espérait que son amie soit assez tétanisée par la violence de son comportement, qu’elle assisterait aux premières loges au meurtre de son amie. Elle saisit son arme avec une force hors du commun et tenta de lacéré la peau pêche de la jeune femme.

De son côté, le chapelier avait mis beaucoup moins de temps à repérer une cible. En fait, ça cible avait été choisi d’avance : le fêté lui-même. Quel coup de théâtre ils offriraient aux habitants de la ville si le célèbre Taylor le bon samaritain Kent mourrait à sa propre fête d’anniversaire. Pendant que Dix décapitait la jeune femme, il cherchait désespérément la tête blonde du jeune homme. En fait, il ne fut pas trop difficile à trouver puisqu’il se tenait au centre de la pièce avec une jeune femme que tout le monde connaissait comme sa petite amie. Dès que la tête de la femme toucha le sol, il se mit en marche ne perdant pas le contact visuel vers sa proie. En grand héro de sa part, il se mit devant sa fiancée pour la cacher. Comme si ça allait empêcher le chapelier de s’en prendre à elle après avoir exterminé l’homme. À moins qu’il ne s’en prenne à elle avant? Non, il fallait s’en tenir au plan. Taylor avança vers lui d’un pas déterminé et ils engagèrent le combat. Les coups que le fêté portait au chapelier était beaucoup plus fort que ce à quoi il s’attendait. Et ne remarqua même pas que sa jeune fiancée était partie. Le chapelier allait perdre le combat et sentait déjà que sa bouche était remplie de sang. En une fraction de seconde, il put reprendre le contrôle sur Taylor. Il ne savait pas ce qui avait provoqué le changement de concentration chez le jeune homme, mais il lui assena quelques coups de poings brutaux au visage et dans l’abdomen. Sans perdre une seconde de son avantage, il lui donna aussi quelques coups de pieds pour l’achever. Bientôt, il pourrait trancher sa belle petite gorge de gosse de riche.

« Fais tes prières petit enfant »

La reine sourit machiavéliquement. Un vrai sourire de fou furieux lorsqu’elle vit la terreur prendre Raffaela. Comme une main sournoise, elle s’était glissée sous ses beaux yeux pour la tenir et la serrer. La coupure dans son bras en était probablement pour quelque chose, mais en plus, Juliet ne faisait que se réchauffer. Ce n’était que le commencement pénible d’une série de plusieurs qui ferait en sorte que la jeune femme se retrouve dans un cercueil dès le lendemain matin. Cependant, Elias Wayne sortit de nulle part et s’en prit à Juliet l’empêchant de ne mettre fin à la vie de la jeune femme. Il devait tenir à cette femme plus que tout au monde. PARFAIT. Un autre blessé par la mort d’un proche. La reine se débattait comme une forcené pour ne pas être blessé par l’homme le plus riche de la ville. De toute façon elle n’en avait rien à faire de lui parce que c’était un homme et qu’il n’avait aucune chance de toucher un seul cheveu de son Gabriel, mais la femme oui. Comme toutes ces autres femmes dans la salle… Elle réussit enfin à mettre son couteau sous la gorge d’Elias, mais il fut plus rapide qu’elle et reprit le contrôle de la situation. Seulement, il ne s’attendait pas à ça : Elle lança son couteau directement dans la jambe de la blondinette avant de recevoir un nouveau coup de poing au visage. Elle se consola se disant qu’au moins, elle n’était pas celle qui souffrait le plus. Dans un excès de rage, elle repoussa le corps d’Elias contre celui de l’européenne. Qu’il l’étouffe lui-même avec son propre corps. Ca ne faciliterait que sa tâche à elle.

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