MARVELOUS *
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 viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;

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MessageSujet: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitimeMar 8 Mar - 0:16

viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  20hszud

Wagner emplissait la pièce d'idées de grandeur, de passion secrète et les voix des chanteuses menaient le public vers une fin imminente. Profondément ancré dans son siège, Elias se laissait bercer par l'orchestre, le son des cymbales résonnant dans ses oreilles alors qu'il fixait les grosses dames, pour qui il avait extrêmement beaucoup d'affection. Antonio Pappano était son chef d'orchestre wagnérien préféré et il tentait de ne pas suivre le baton qu'il agitait sous le nez des musiciens.
La musique s'éteint lentement. C'était l'interlude. Elias prit une pause avant de se lever. Il était toujours sous le choc quand il regardait de l'Opera. Surtout du Wagner. Comme disait Woody Allen, lorsqu'il en écoutait, il avait presque l'envie de conquérir la Pologne. Il n'était pas un fan des Allemands, mais Wagner détonnait avec tout. Cette force, ce mystère qui entourait ses compositions, Elias n'en pouvait plus. Il en écouterait tout le temps.

Il se força à se lever en réajustant son veston. Il était venu seul, ce soir-là. Sa soeur n'appréciait pas trop les opéras, héritage du traumatisme de leur père. Mais Elias se souvenait que Vicky avait toujours adoré l'Opéra, et il était content qu'elle l'aie initié à cela. En marchant vers la salle de réception, il sourit à quelques connaissances de la haute société, serra la mains de collègues et de rivaux. Tout cela en se demandant si on avait bien livré ses fleurs aux membres de l'orchestre. Il leur avait demandé de venir à Gotham, leur tournée ne s'arrêtant qu'à New-York. Il avait poussé toutes autres réservations hors de l'établissement et avait payé une somme pharamineuse à la Royale Opera House pour voir Pappano agiter son petit manche.
Tout cela avait passé dans la revue culturelle de Gotham, certaines critiques ironisant le fait qu'il se prenait pour le roi de Gotham, à faire comme bon lui semblait. Et dans une interview, il avait effectivement répondu qu'il avait effectivement le pouvoir de décider ce qui se passait dans la ville, et peut-être que ça ne ferait qu'aider la scène culturelle de Gotham.

Mais il se fichait bien de ce qu'ils pouvaient tous penser. Lui, il prenait son pied et il se délectait de cet opéra allemand. On lui proposa un verre de champagne, qu'il accepta gentiment. C'était rare pour lui d'être non-accompagné, mais ça faisait du bien. Seul devant le mur du fond, il observait les toiles de grands compositeurs. Une main se posa doucement sur son bras, et il baissa la tête pour voir ce qu'on lui voulait. Le visage du jeune homme s'éclaira lorsqu'il vit l'autrichienne.

« Raff! Quelle surprise! »

Il lui embrassa les deux joues avant de l'étreindre fortement.
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MessageSujet: Re: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitimeMer 9 Mar - 22:16

viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Tumblr_l6dgcm8ytP1qzj5cdo1_500

On m’avait souvent reproché de dormir durant les Opéras. L’on m’accusait toujours d’abuser de la fortune paternelle en assistant à ce genre de spectacles qui coûtait habituellement les yeux de la tête. Mais il n’en était rien. J’adorai sincèrement cette musique, ces harmonies, ces voix et ces silences. L’Opéra était le meilleur style musical inventé. C’était grandiose, magistrale, impressionnant, brillant, sublime… C’était tout simplement parfait en tout point de vue. Moi, lorsque j’assistais aux représentations, je me callais confortablement dans mon siège, posai mes mains sur mes cuisses et fermai les yeux. Je ne dormais pas, je me préparais à laisser entrer la musique en moi pour la ressentir au plus profond de mon être. La laisser encré ma peau, traverser mes tympans et s’installer contre mon cœur. Pour moi, il s’agissait pratiquement d’un moment de jouissance sensorielle alors en aucun cas je ne voulais détruire ma joie en voyant un spectateur faire un geste disgracieux. Je préférais m’enfermer dans ma bulle personnelle et apprécier le tout à ma façon.

Même à plusieurs centaine de millier de kilomètres de la famille, je me sentais chez moi. Les Amériques avaient toujours été un rêve et maintenant que je foulais le sol américain depuis quelques jours déjà, j’avais besoin de cette petite dose de confort. J’avais besoin de cette touche européenne pour m’apporter cette sécurité qui m’était familière qu’en mon pays natale. Ça allait aider tout doucement à diminuer le mal du pays que je ressentais monter en moi depuis les trois derniers jours. Pour ce cadeau inespéré, j’allais devoir remercier mon grand ami. Certes, il ignorait complètement ma situation. Je n’en avais fait la mention à personne, préférant gérer le tout moi-même, comme une grande. J’étais tout de même âgée de vingt-quatre ans. J’étais majeure et vaccinée : je pourrais prendre soin de moi-même dans ce nouveau pays. Je n’avais pas le choix, je n’allais pas retourner chez moi sans avoir au moins terminer mon contrat.

Mais c’était maintenant l’interlude. La grande salle de réception ressemblait à toutes les autres. Des tas de gens, des œuvres d’arts, des boissons alcoolisées en circulation… La coutume, quoi ? Et bien que je ne fusse accompagnée cette soirée-là, je me plaisais à errer dans le semi-anonymat de ma situation aux États-Unis. Bien que j'étais une sorte de méga vedette de l’autre côté de l’océan Atlantique, seuls les cinéphiles avertis de l’Amérique pourraient à peine me replacer. Très peu de mes films avaient été exportés, mais tout de même… C’était complètement à l’opposé de ma ville natale. Et c’en était amusant. Retravailler la séduction et l'approche… L’apogée même de la jubilation.

    « Oh, pardonnez-moi, miss. Monsieur Wayne ! »

Un homme me sourit avant de poursuivre son chemin à travers la petite assemblée de spectateurs en direction du dit-monsieur Wayne. Bon sang, ce qu’il était facile à repérer dans cette ville ! Je restai quelque peu en retrait, laissant à mon ami le temps d’échanger quelques formules de politesses avec l’homme qui m’avait bousculé. Ce qu’il paraissait bien, mon ami. Toujours bien mit, toujours poli et souriant avec les gens qui l’abordaient. Un vrai gentleman, comme il ne s’en fait presque plus. Enfin, c’était mon point de vue, puisque quelques côtés de la personnalité publique de mon ami m’étaient inconnus. Je vivais quand même sur un autre continent : je ne peux tout savoir. Et encore moins croire tout ce qui peut s’écrire sur lui. Bref, Elias s’éloigna du gratin et alla observer l’une des toiles exposée sur le mur du fond. Discrètement, j’entrepris de le rejoindre et posa doucement ma main sur son bras. Je manquai même d’y appuyer ma tête, mais je me retins, préférant voir son visage lorsqu’il allait me reconnaître. Je levai le menton et je sentis un large sourire fendre mon visage.

    « Raff! Quelle surprise !
    - Croyais-tu que j’allais manquer Pappano ? »

Je passai mes bras délicatement mes bras autour de son cou, me grandissant en soulevant mon corps de mes orteils. Je souris, franchement contente de pouvoir lui parler.

    « Tu ne peux pas savoir à quelle point je suis heureuse que tu possèdes la moitié des propriétés de la ville. Jamais il ne se serait arrêté ici pour jouer. Je t’adore, tu le sais ? »
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MessageSujet: Re: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitimeMer 16 Mar - 15:31


Si la délicatesse et la douceur pouvaient avoir un visage, ce serait celui de Raffaela Vranitzky, grande actrice européenne, et future reine d'Hollywood. Elias avait un profond amour pour cette jeune femme; l'ayant connu très jeune, ils développèrent un lien qu'il n'avait jamais pu retrouver avec personne d'autres, même pas sa soeur. Raffaela était tout ce que la plupart des femmes de Gotham n'étaient pas: raffinée, douce, polie et surtout: calme. Aucune histoire sur ses multiples relations (qu'elle n'avait pas), aucune rumeur sur le fait d'être enceinte, elle n'avait pas besoin de publiciste et les gens l'aimaient car elle savait se tenir en public. Elias l'adorait pour cette vulnérabilité qu'elle respirait, pour cette tristesse qu'il trouvait au fond de ses yeux et pour la sincérité de ses sourires. Elle était vraie, elle ne se cachait pas derrière ce mur de la déchéance si commun aux enfants de riches d'Amérique. Il ne se situait pas hors de cette jeunesse dorée aux soirées folles; il fallait bien s'amuser par moment. Mais il se considérait plus critique, et de toute façon, il fallait bien qu'il vieillisse. Il avait eut sa jeunesse difficile, il s'en souvenait bien, mais maintenant, il fallait se concentrer sur les affaires.

Bref, il adorait Raff et il avait été vraiment heureux de la savoir arrivée aux États-Unis.

« Croyais-tu que j’allais manquer Pappano ? »

Il sourit. Ensemble, ils étaient les pires fans d'Opéra. Ils pouvaient s'en parler pendant des heures et des heures, sans se fatiguer. Ils possédaient déjà les mêmes goûts, alors il n'y avait pas de débats futiles sur quel compositeur était meilleur, etc.

« J'aurais dû savoir que tu allais venir. Je suis désolé. J'aurais dû t'inviter aussi. Je me sens peu galant en ce moment. »

Elle rigola, et il apprécia le rire. Depuis la mort de son mari, il pouvait imaginer qu'elle n'avait pas le moral le plus fort. Lorsqu'il avait sut la nouvelle, il avait été plus peiné pour Raffaela que pour l'homme en question. Bien sûr, son époux était formidable, il le respectait et savait qu,il avait été bon pour elle, mais la fragilité de son amie l'avait inquiété. Au téléphone, il avat essayé tant bien que mal de venir passé quelques jours en Amérique, pour se changer les idées, quitte à la faire vivre dans le loft des Wayne. Bien entendu elle avait refusé son aide, mais il avait quand pris la peine de surveiller son passage d'Europe en Amérique. Il ressentait ce besoin de toujours la protéger maintenant, et elle savait probablement qu'il s'inquiétait beaucoup pour elle.

« Tu ne peux pas savoir à quelle point je suis heureuse que tu possèdes la moitié des propriétés de la ville. Jamais il ne se serait arrêté ici pour jouer. Je t’adore, tu le sais ?
- Oh, j'étais sûr qu'il allait me refuser la demande. Et tu m'adores? Je ne savais pas. »

Elias tenait la jeune femme par les épaules, un petit sourire aux lèvres. À l'abri des espions de conversations et des photographes, il l'attira vers lui encore une fois, mais pou une étreinte plus douce.

« Comment tu vas toi? Tu tiens le coup? Tu n'as besoin de rien? »

Une partie de lui était toujours mécontente de savoir que la place réservée à la famille s'effritait lentement pour donner place à un autre visage. Il chassait cette pensée, se disant que sa soeur avait maintenant un publiciste pour la conseiller. Ils vivaient leur vie, Elias se concentrerait sur Raffaela.
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MessageSujet: Re: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitimeMar 5 Avr - 21:44

Je souris, sincèrement heureuse, à mon meilleur ami. J’étais contente de l’avoir croisé, ce soir. Quoi qu’avec son statu de propriétaire de la ville, il aurait été difficile pour lui de passer inaperçu. Bien que je ne connaisse pas totalement la réputation des Wayne sur le sol américain, je savais que les enfants avaient une réputation princière. Bon, ça ressemblait beaucoup plus à un euphémisme dû au tour de force qu’Elias avait fait en faisant venir ici le superbe Pappano. C’en était impressionnant, quand même : il ne fallait quand même pas être n’importe quel cowboy mâcheur de gazon sorti du MidWest pour influencer ce grand britannique à faire un détour dans cette petite métropole. Son ami était tout simplement impressionnant : avec une toute petite bulle au cerveau, il pouvait se permettre l’improbable. Sale Elias.

    « J'aurais dû savoir que tu allais venir. Je suis désolé. J'aurais dû t'inviter aussi. Je me sens peu galant en ce moment.
    - Ne t’en fait pas, voyons. C’est loin d’être la fin du monde. Ce l’aurait été si je n’aurai pu me procurer une place, par contre. Je rigolai doucement, pour lui faire comprendre ce que n’était pas grave du tout. Et, de toute façon, je suis pas très loquasse durant une représentation. »

Je le fixais de mes yeux bleus, gardant toujours un sourire éclairant mon visage. Sérieusement, je m’ennuyais vraiment de cet homme. Avant mon déménagement, je trouvais tellement dommage que mon ami d’enfance et moi-même ne vivions même pas dans le même pays. Certes, nous voyagions quand même fréquemment pour se voir, mais jamais plus que quelques semaines, voir un mois maximum. J’étais gênée de le qualifier de meilleur ami, alors qu’on ne pouvait jamais vraiment s’appeler pour se dire : « je m’ennuis.» « Parfait, j’arrive dans cinq minutes. » Je l’avais remercié lorsqu’il avait accepté de me conduire à l’autel lors de mon mariage de dernière minute. Je l’avais remercié des millions de fois pour son support irréprochable lors du défunt de mon mari. Je l’avais remercié des millions de fois pour toute l’aide qu’il m’avait apporté pour passé au travers de cette période. Et maintenant. Je le remerciais simplement pour être là, à mon arrivé en Amérique. Quoi que depuis quelque temps, il me faisait drôlement pensé à mon père, avec son envie de s’assuré que j’aille bien.

    « Oh, j'étais sûr qu'il allait me refuser la demande. Et tu m'adores? Je ne savais pas.
    - Oh mais sale tête de cochon, cesse de me faire répéter, tu le sais. »

Il m’attira une nouvelle fois dans ses bras et j’en profitai pour appuyer ma tête contre son épaule. J’inspirai profondément avant de lever à nouveau mon menton vers lui. Le regard qu’il me lança me fit passer ma main dans mon visage et dans mes cheveux. Mon regard alla automatiquement vers nos pieds puis remonta sur lui et je souris quelque peu mal à l’aise avant de lui lancer un regard qui voulait lui faire comprendre que j’allais bien et qu’il devrait arrêter de me demander cette question.

    « Oh mais cesse de t’inquiéter, grand nigaud. Je vais très bien ! La preuve : j’assiste à du Pappano ! Je lui donnai une toute petite tape sur le torse. Je ne voulais pas paraitre vache, mais sincèrement, j’étais majeure et vaccinée. Je sais m’occuper de moi ! Et toi, grandiose et majestueux Elias ? Comment vas-tu ? »

Je lui lançai un regard qui empêchait tout détournement de conversation. Non, il n’allait pas esquiver la question !

    « Quand même, que tu me dise que tu ne te sens pas très galant dernièrement, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche, lâchais-je avec un sourire suspicieux. Et non, je ne suis aucunement lécheuse de bottes en te qualifiant de milles et un compliments. »

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MessageSujet: Re: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitimeMar 26 Avr - 13:29

« Oh, j'étais sûr qu'il allait me refuser la demande. Et tu m'adores? Je ne savais pas.
- Oh mais sale tête de cochon, cesse de me faire répéter, tu le sais.
- Je ne sais rien moi, je suis un pauvre homme ignorant qui ne vit que dans le désir d’être parfait à vos yeux, mademoiselle. »

Elle lui frappa le torse, comme à son habitude quand il disait n’importe quoi. Il haussa les épaules en souriant. C’était bien que d’avoir Raff près de lui ce soir, finalement. Un petit vent de fraîcheur dans ses accompagnatrices ne faisait jamais de torts. Raff avait cette façon d’être, qui malgré le fait qu’elle fut elle aussi élevée comme une princesse, n’agissait pas comme une. Son regard criait l’intelligence et discuter avec elle avait toujours été un réel plaisir. Elias ressentait quand même ce besoin d’être protecteur avec elle, surtout après ce qui lui était arrivé. Pourquoi à elle, se demandait-il sans cesse lorsqu’ils se voyaient. Elle n’avait rien fait pour mériter cela. Elle méritait le bonheur et d’être chérie par un homme qui l’aimait. Il dû faire un air inquiet encore une fois, car elle interrompit le fil de ses pensées.

« Oh mais cesse de t’inquiéter, grand nigaud. Je vais très bien ! La preuve : j’assiste à du Pappano ! Et toi, grandiose et majestueux Elias ? Comment vas-tu ?
- Ça va. Comme à l'habitude, je ... »

Elias ouvrit la bouche, prêt à lui mastiquer un mensonge habile, comme il était habitué de le faire. Non pas qu’il n’avait aucun respect pour ce petit bout de femme, mais il l’aimait bien trop pour l’attrister. Elias, bien qu’il s’était toujours fait un point d’honneur de respecter les gens en leur montrant toujours la plus ultime preuve en étant honnête, sembler pratiquer l’art de l’évitement à la perfection. On ne ment pas, on évite les questions, on évite de dire les vérités complètes. Il y avait toujours ce petit fondement de mensonge dans ses paroles, mais il ne le faisait pas pour être méchant, bien sûr que non. Lorsque Cecilia lui demandait pourquoi il allait à Cuba le mois prochain, il lui répondait « Le travail. Un gros client nous y attends » alors qu’il aurait dû lui répondre qu’il allait inspecter les mines de vibranium, projet top-secret des Entreprises Wayne qui avaient dû débourser une immense somme d’argent pour garder les autorités et divers gouvernements hors de cette mine. Mais bien sûr, sa sœur n’avait pas à savoir tout cela; n’avait pas à savoir que bien des gens étaient éliminés afin de protéger cette mine.

Le mensonge était pour lui une seconde nature. Il ne faisait pas confiance à la majorité de ceux qu’il cotoyait, bien que dans ceux qui évitaient cette règle se trouvaient bien entendu la petite Raffaela.

« Quand même, que tu me dise que tu ne te sens pas très galant dernièrement, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche. Et non, je ne suis aucunement lécheuse de bottes en te qualifiant de milles et un compliments. »

Il sourit, et secoua légèrement la tête. Surpris qu’elle n’ait pas entendu parler de l’évènement de New-York, il s’approcha d’elle un peu pour parler moins fort. Il n’avait pas besoin que les invités présents sachent qu’il déboursait des tonnes d’argent (encore une fois) pour que la mafia japonaise ne vienne sur son territoire.

« Tu ne lis vraiment pas les journaux, hmm? Je suis content d’être ici, ce soir. Disons que je suis fatigué. Je suis allé à New-York pour un voyage d’affaire et un... ami et moi on s’est retrouvé en fâcheuse position et j’en subit les damages présentement. Voilà, c’est tout. »

D’ailleurs, son épaule lui faisait moins mal. Ça devait être les rythmes envoûtants de Wagner qui lui donnait de la force. Il lui sourit, afin de lui indiquer qu’il n’y avait rien de grave.

« Mais tout va bien se régler, j’en suis sûr. New-York fût même une expérience enrichissante : j’ai été capable de développer des relations avec les ethnies de l’endroit, et ils m’ont même appris à manipuler un sabre. Un vrai, là. Un vrai de samuraïs!»

Il la vit hausser les yeux au ciel et il partit à rire avant de prendre une autre gorgée de son champagne. N’eurent-ils pas le temps d’échanger d’autres paroles qu’une voix de grosse femme leur parvinrent aux oreilles. Quelques secondes plus tard se trouvaient à leur côté Madame Birghman et son mari, le gérant de la banque de Gotham. Ils échangèrent quelques politesses.

« Oh! Monsieur Wayne, qui donc est vôtre nouvelle compagne ce soir? »

Elias baissa le regard vers Raffaela pour la laisser se présenter. Il détestait les hommes qui trainaient leur femme à leur bras et parlaient pour eux. Et de plus, il n’était pas originellement accompagné par Raff, alors il n’était encore moins pour parler à sa place. Cependant, il se permit de rajouter une ou deux choses sur sa meilleure amie.

« Mademoiselle Vranitzky ne veut pas le dire mais elle est une actrice réputée en Europe. La meilleure, je dirais même.
-Vraiment? Ooooooh! Dans quoi avez-vous joué, ma très chère? »

Finissant sa coupe de champagne, Elias échangea un regard complice avec Mr. Birghman. Ils savaient bien tous les deux que sa femme venait ramasser les potins pour les répéter à toute l’assemblée par la suite. Elle venait faire son devoir de femme riche, quoi. Elias se promit de s’excuser à Raff plus tard; elle ne pourrait plus être anonyme.

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MessageSujet: Re: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitimeLun 9 Mai - 1:21

    « Tu ne lis vraiment pas les journaux, hmm?
    - Pas vraiment… Je me sentais presque mal d’avouer de ne pas me tenir au courant de l’actualité américaine… J’étais plutôt en pleine session de mémorisation de textes. Aujourd’hui était l’une de mes seules soirées de congé que je m’étais donné depuis le peu de temps que j’étais enfin installée ici. En Autriche, je passais mon temps à lire les journaux mais… Pas aux États-Unis. Sérieusement, en ce moment, j’étais très arriérée sur la situation mondiale. C’est passé dans les journaux ?
    - Je suis content d’être ici, ce soir. Disons que je suis fatigué. Je suis allé à New-York pour un voyage d’affaire et un... ami et moi on s’est retrouvé en fâcheuse position et j’en subis les damages présentement. Voilà, c’est tout.
    - Mais… Qu’avez-vous fait ? »

J’étais étonnée d’entendre un tel discours de la part de mon ami. Je n’aurai pas imaginé qu’il puisse nécessairement se mettre dans des situations si… Délicate. Et j’imagine qu’à mon expression, il devinait que j’étais inquiète, voir même quelque peu choquée. Même qu’il sourit, j’imagine qu’il essayait de me montrer que tout allait bien, que ce n’était pas très grave. Saleté d’Elias. Pourquoi voulait-il toujours m’empêcher de m’inquiéter ? Comme si je ne pouvais pas être capable de prendre la moindre mauvaise nouvelle. Mais je ne l’imaginais pas agir autrement envers moi. Il ne serait pas lui s’il ne voulait pas prendre soin de moi. Tout comme lui, je m’inquiétais vraiment pour lui. Si seulement je savais qui il était réellement, j’aurai de quoi avoir des cheveux blancs. Seigneur, si je savais qu’il était Batman et que des tas de dérangés essayaient de le tuer… Je crois qu’il aurait le droit à une scène d’hystérie. Digne d’une diva hollywoodienne. Et bien que je n’en étais pas une, je n’avais absolument rien à leur envier.

J’ai une voix et je sais très bien m’en servir. Prenez garde.

    « Mais tout va bien se régler, j’en suis sûr. New-York fût même une expérience enrichissante : j’ai été capable de développer des relations avec les ethnies de l’endroit, et ils m’ont même appris à manipuler un sabre. Un vrai, là. Un vrai de samuraïs!
    - Un sabre ? De samouraïs ? Tu te fous de moi ? À voir son expression, je me rendis compte que non. J’éclatai de rire et levai les yeux au ciel, quelque peu dépassée. Seigneur, Elias. Tu es incroyable. Vraiment. Tu t’impliques toujours dans des histoires incroyables.
    - Oh! Monsieur Wayne, qui donc est vôtre nouvelle compagne ce soir? »

Mon regard bleuté fut automatiquement tourné vers la voix de cette dame qui sortait de nulle part. Sans m’en rendre compte, je passai mon bras autour de celui de mon ami et ma main opposée se posa sur son avant-bras lorsque je serrai la main de cette femme dodue de la haute classe.

    « Raffaela Vranitzky. Enchantée madame… ?
    - Birghman. Francesca Birghman, très chère. Je suis enchantée. Enchantée. Et,que faites-vous ?
    - Mademoiselle Vranitzky ne veut pas le dire mais elle est une actrice réputée en Europe. La meilleure, je dirais même.
    - Tu exagères. Pas à ce point, tout de même.
    - Vraiment? Ooooooh! Dans quoi avez-vous joué, ma très chère?
    - Bien, Mme Birghman, j’ai jouée particulièrement dans des productions indépendantes européennes. Je n’ai que tenu quatre rôles dans de grandes productions importés de ce côté-ci de l’océan. Et en ce moment, je suis en répétition pour une pièce de théâtre qui débutera dans quelques semaines à peine. Je voyais les yeux de cette femme briller au fur et à mesure que je parlais. Puis, je suis également en pourparler avec le directeur Alfonso Cuarón pour un rôle dans l’une de ses prochaines productions.
    - Mais c’est tout simplement fantastique, très chère. Je vous félicite. Très sincèrement. »

Puis,je retournai la question à mon interlocutrice en serrant quelque peu le bras d’Elias et m’appuyai un peu plus sur lui. Je n’étais pas vraiment habituée aux rumeurs boostées aux stéroïdes des Amériques. J’étais habituée d’avoir quand même une petite bulle de vie privée dans mon Autriche natale. C’était pourquoi je ne pensais pas vraiment aux répercussions que j’étais en train de créer en m’accrochant si naturellement au bras de l’héritier Wayne. Et je ne me doutais encore moins que cette charmante dame allait raconter le tout aux journaux spécialisés dès qu’elle nous verrait quitter la maison d’Opéra. J’allais devoir me remettre dans le bain des Américains et me mettre en tête que si je voulais réellement rester ici, j’allais devoir faire plus attention à mes actions et paroles. Au moins, j’ai toujours su bien agir en public.

    « Très chère, il m’a fait un plaisir de vous rencontrez.
    - Mais moi de-même. Moi de-même. Je vous souhaite la meilleure des soirées, Mme Birghman.
    - À vous deux également. À vous deux. »

L’intonation qu’elle mit dans sa voix me fit légèrement froncer les sourcils. Je levai les yeux vers Elias et me retint de pouffer de rire en voyant son expression. J’en devinais que demain, il se pouvait que je reçoive un appel de ma mère me demandant ce qui pouvait bien se passer avec l’héritier Wayne. Elle savait très bien que c’était souvent vers lui que je me tournais lorsque rien n’allait plus, qu’il avait été là pour moi lorsque Patrick était décédé. Enfin.

    « Est-ce que c’est trop, pour toi, de jongler avec ce qui s’est passé à New-York et les nouvelles rumeurs qui t’assailliront demain ? »
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MessageSujet: Re: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitimeDim 15 Mai - 21:50

Les deux femmes discutèrent, et à mesure que Raffaëla expliquait ses futurs projets, Elias sentait son coeur se gonfler de fierté. Ce petit bout de femme, qu'il avait vu déchiré par la violence de la mort; sa petite Raffaëla qui avait été pratiquement noyée par le décès de son époux. Il savait qu'il la surprotégeait, c'était son problème. Il faisait exactement la même chose qu'avec sa soeur, lorsque cette dernière était plus jeune, et qu'il savait qu'elle dépendait de lui. Il la sentit s'accrocher à son bras et il sourit, en raffermissant sa poigne autours de sa taille. Son accent sonnait à ses oreilles comme une petite mélodie, et il dût se retenir pour lui embrasser la tête.

« À vous deux également. À vous deux. »

Oui, bonne décision de s'être retenu. Il connaissait ce regard de potineuse, ce regard qui voulait dire qu'à la fin de la soirée, il serait de nouveau en couple, et ce avec une fille cette fois-là. Incapable de bien gérer sa vie sentimentale, - Elias n'étant pas le chasseur le plus actif sur le marché-, il laissait le soin à la presse de s'occuper de lui trouver des copines. Et le pire, c'est qu'il n'avait même pas à lever le petit doigt ou à faire grandes actions; on lui prédise des moves, on le matchait avec une femme aux longues jambes et aux cheveux blonds à qui il parlait une fois par soirée. Mais quelle énorme manigance que la presse des paparazzis. Il se demandait toujours pourquoi c'était la section la plus regardée dans tout le journal. Comment les gens pouvaient-ils espérer créer un monde meilleur, une Gotham plus riche et plus forte, lorsque leur attention n'était non pas dirigée vers la politique et l'économie, mais vers qui sortait de nouveau avec un des deux héritiers Wayne. Et dire que certains d'entres eux, eux la jeunesse dorée de Gotham, entraient dans le jeu.
C'était tout simplement pathétique. Ils s'en morderaient tous les doigts un jour.

« Est-ce que c’est trop, pour toi, de jongler avec ce qui s’est passé à New-York et les nouvelles rumeurs qui t’assailliront demain ? »

Les grands yeux bleus de Raff le fixaient et il ne put se retenir d'éclater de rire devant cette naïveté. Il lui prit le visage entre les deux mains et déposa sur son front un petit baiser. Il continua à rire un moment. Depuis le temps qu'il n'accordait plus d'attention à ces cochonneries, il serait bien capable de vivre avec le fait que la majorité des gens le lendemain penserait qu'il sortait avec Vranistky. Puis, c'était toujours moins pire qu'ils pensent ça qu'ils pensent qu'il était de nouveau avec Rosebury. Wayne s'arrêta, les joues rouges et les yeux pleins d'eau.

« Je ne lis pas ce genre de journaux-là. Je suis plutôt un gymnaste moi, j'évite la jonglerie. » Il lui fit un sourire charmeur. « Et puis, c'est plutôt un honneur pour moi d'être le nouveau supposé prétendant de la grande Vranitsky. »

La lumière au-dessus d'eux vascilla, signe que la deuxième partie commençait. Il lui prit la main et y déposa un léger baiser.

« Me feriez-vous l'honneur de voir cette dernière partie à mes côtés, Miss? »
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viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Vide
MessageSujet: Re: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitimeMar 17 Mai - 23:51

Avec lui, j’avais l’impression de redevenir une gamine. Sa façon d’agir, de jouer les grands frères… Ça façon d’être me donnait le sentiment d’être une poupée fragile qu’il protégeait coute que coute. Il agissait toujours comme pour m’éviter qu’il m’arrive quoi que se soit. De sa manière de se poster à mes côtés, de passer son bras autour de ma taille, d’être attentif à tout ce qui se passait autour de nous… Il était réellement impressionnant. Il me faisait sentir en sécurité, comme si jamais rien ne pourrait m’arriver, il me faisait oublier les tracas de la vie quotidienne, il m’apportait la paix et un sentiment d’invincibilité inébranlable. Il était mon ange gardien, et sincèrement je ne savais pas ce que je ferais sans cet homme que je qualifiais de chevalier des temps modernes. Parce que le voir débarquer sur un cheval me troublerait profondément, je préférais le voir d’un point de vue actuel plutôt que passéiste. Non, l’armure ne le seyait d’aucune façon. Le costume cravate lui ressemblait d’avantage. Et lui faisait beaucoup mieux.

Et il ne possédait pas les manières barbares de ces gens qui se disaient juste et droit.

    « Je ne lis pas ce genre de journaux-là. Je suis plutôt un gymnaste moi, j'évite la jonglerie.
    - Vrai, j’avais oublié que tu étais un adepte des justes-au-corps. Milles excuses.
    - Et puis, c'est plutôt un honneur pour moi d'être le nouveau supposé prétendant de la grande Vranitzky.
    - C’est que trop d’honneur que tu me confères en m’octroyant un si haut statu social alors que, pour le moment, Je préférais préciser, puisque demain, le tout allait surement changer. je ne crois pas que l’on me pourrait encore me qualifier si importante. Le tout serait différent d’où je viens, par contre. Et là-bas, seulement là-bas, pourrais-tu seulement commencer à te remplir de fierté à l’idée d’être mon nouvel accessoire humain. »

Je lui servis mon sourire de gamine et manquai presque de lui tirer la langue. Mon regard se leva qu’un court laps de temps vers les lumières et rebaissais aussitôt mes yeux vers ma main qu’Elias avait prit et qu’il avait doucement embrassé. Sérieusement, il se donnait dans le décorum, ce soir, mon Elias. Alors pourquoi ne pas se prêter au jeu ?

    « Me feriez-vous l'honneur de voir cette dernière partie à mes côtés, Miss?
    - Une si élégante demande, dis-je en faisais une courte révérence. d’un si gentilhomme ne pourrait que ce résulter qu’à l’affirmative. »

Je refermai mes doigts sur les siens et l’accompagnai. Nous voyant arrivés ensembles, je pu remarquer quelques regards interrogatifs se poser sur nous lorsqu’ensemble, nous passâmes au balcon privé des Wayne. Je pris place à ses côtés et ne manqua pas une seconde avant d’appuyer doucement ma tête contre l’épaule de mon ami. Je posai également ma main sur ce même bras et fermai les yeux, prête à me faire envahir par la grandeur de la suite du spectacle. Je m’ennuyais de passé du temps de qualité avec mon ami, et ce soir, Pappano nous permettait de reprendre un peu de ce temps perdu. Dès les premières notes, je sentis la chair de poule parcourir mes bras et mes joues. C’était un moment parfait, et j’étais presque heureuse que les lumières s’étaient fermés pour ne pas qu’Elias remarquait que je souriais toute seule et qu’une larme de joie rebelle roulait lentement le long de ma joue.

    « Tu m’as manqué, Elias.»

J’avais à peine chuchoté ses mots, ignorant s’il m’avait comprit, mais je le sentis passer son bras autour de mes épaules. Je souris, à nouveau.

    « On devrait remettre ça plus souvent. »
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MessageSujet: Re: viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;    viens vranitzky, sous le dôme épais, où le blanc jasmin; à la rose s'assemble;  Icon_minitime

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