LORENZA — C’est quoi ÇA ?
VENDEUSE — Uh …. Vous aviez demandé des jupes Calvin Klein dans votre cabine.
LORENZA — Des jupes, oui. Des horreurs, non.

Il suffit d’un regard bleu glacé pour paralyser une vendeuse de chez Barney’s. Je mentirais si je dirais que je ne m’amuse pas à martyriser les nouvelles vendeuses de la boutique, mais il faut dire que je ne supporte pas deux choses dans la vie : l’incompétence et le mauvais gout. Réunis dans la seule et même personne, c’est un cocktail explosif qui doit se tenir très loin de moi. Une fois les jupes disparus, je claque la porte derrière moi pour essayer les nouveaux morceaux que j’ai sélectionné pour s’ajouter à mes immenses placards. Rien de tel que d’acheter des vêtements pour se sentir mieux et surtout se sentir euphorique toute la journée, surtout quand on peut enfin les ranger soigneusement et voir tout les agencements possibles qu’on pourra créer dans les prochains jours. Bien qu’il soit rare que je porte deux fois la même chose, il y a certaines pièces indispensable et intemporelle dont il est impossible de se débarrasser. Finalement, je quitte les salles d’essayage le cœur léger d’avoir trouver de nouvelles robes pour les soirées à venir même si je sais qu’il y aura des changements d’ici là.

Je retourne dans les rayons pour repérer quelques pièces qui pourraient très bien aller à Maëlle. J’envie parfois sa fraicheur qui font que certaine pièces lui vont à merveille et qui sur moi font costume. Je sélectionne une trentaine de morceaux qui à coup sûr lui iront divinement bien, j’ai l’œil pour repérer le style adéquat pour chaque personne. Les vendeuses peuvent reprendre leur souffle, je quitte enfin la boutique en réglant la facture monstrueuse comme si de rien n’était. Je vérifie qu’on a bel et bien retiré les prix préalablement pour ne pas faire sauter au plafond ma colocataire.

Je suis prête à reprendre le chemin qui me mène au loft lorsque je réalise que mon amie est probablement au boulot a cette heure-ci de l’après midi. Je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée que Maëlle travaille. Je fréquente tellement de gens riche qui ne se souci de rien que c’est dure de revenir sur terre et de réaliser que la majorité de la population ne passe pas leur journée comme moi à traîner un peu partout à la fois. Je hèle le premier taxi sur mon chemin et en quelques minutes je suis au pied de la tour Wayne si facile d’accès. J’ai toujours adoré cet endroit si chic, sobre et design. Je me rends aux ascenseurs sans m’annoncer, on me connait désormais et surtout ce n’est pas mon habitude de faire la file et encore moins d’attendre.

Le son de mes louboutin vertigineux se fait entendre tout le long du couloir qui me mène au bureau de Maëlle ne faisant pas de ma présence une surprise. Je dépose les sacs noire en carton sobre signé du grand magasin de la ville sur le plancher et contourne le géant de bois pour prendre ma meilleure amie dans mes bras. Ça fait plusieurs jours qu’on fait que se croiser et c’est totalement ma faute. On est occupée ou on ne l’est pas.

LORENZA — Coucoue poulette !

Je m’installe confortablement sur le coin de la table croisant mes longues jambes bronzé par les cabines UV et aussi un cours séjour en Barbade sans aucune gêne.

LORENZA — Tu es partie tôt ce matin ! Je croyais qu’on allait se voir, ça fait des jours qu’on se croise. C’est nul.

MAELLE : Non, je suis désolé monsieur Wayne est absent pour le moment est-ce que je peux prendre le message Monsieur… Stewart?

Elle saisit sa souris d’ordinateur et tapa à une vitesse phénoménale le message qu’un des acheteurs des Wayne enterprises laissait à l’assistante du DG. Elle se transformait à l’occasion en secrétaire lorsque Julia était débordée. C’était toujours comme ça lorsqu’il sortait un nouveau produit ou qu’il en faisait l’annonce d’un nouveau produit. Maelle soupira en regardant la secrétaire qui courait partout dans le bureau d’en face. Elle savait que Monsieur Stewart pouvait être abominable! C’était sans doute pourquoi Julia lui avait transféré l’appel dès qu’elle avait vue le nom sur l’afficheur. Toute la semaine, Maëlle avait été débordée. Entre les réunions avec Monsieur Wayne, ses soirées avec Taylor, ses nuits avec Lorenza et Cecilia, elle se demandait comment elle faisait pour tenir encore debout. Elle manquait sincèrement de sommeil, mais restait toujours disponible pour tout le monde et elle était habituellement la seule à se rendre compte… Habituellement.

ELIAS : Mlle Prince. Vous devriez prendre congé demain.
MAELLE : Congé? Pourquoi? J’ai fait quelque chose de mal?
ELIAS : Non, mais vous avez l’air plus que fatiguée. Dormez et vous reviendrez plus en forme.

Surprise Maelle avait pris ses dossiers et était retournée s’asseoir planifiant de dormir tout la journée dans son lit avec Jack qui prenait la moitié de la place dans son lit. Son bouvier était énorme, mais tellement affectueux qu’elle ne trouvait jamais le moyen de le mettre à la porte de sa chambre. La journée s’était écoulée à une vitesse phénoménale. Elle courrait partout sans arrêt et ne pris que quelques secondes pour suivre les péripéties de la journée de Lorenza sur Twitter. Apparemment, elle était en train de rendre folle les vendeuses de chez Barney’s. Avec un peu de chance, Maelle pourrait voir ce que sa meilleure amie avait acheté durant toute la journée en buvant une couper de champagne dans leur salon. Déjà cette perspective de congé du lendemain et de petite soirée tranquille dans son salon apaisait l’assistante.

Une belle petite soirée, callée dans sa couverture bleue à écouté un bon film. Préférablement d’animation. Pourquoi pas cars? Ou bien Tangled? Avec la tête de jack sur ses genoux. Elle finirait peut-être par s’endormir. Maelle termina de préparé un dossier pour Elias comme elle ne serait pas là le lendemain matin lorsque Lorenza s’annonça au bureau. Maelle demanda à Julia si elle avait encore besoin d’aide et cette dernière lui répondit que non. Joyeusement, la brunette termina sa bouteille de Perrier en entendant le claquement des talons hauts de sa meilleure amie. Joyeusement, Lorenza fit son entrée dans le bureau de Mlle Prince et s’installa au coin du bureau sans aucune gêne. Elle habituée par le comportement de son amie. Elle entrait partout où elle allait comme si elle était chez elle.

LORENZA : Coucou Poulette! Tu es partie tôt ce matin ! Je croyais qu’on allait se voir, ça fait des jours qu’on se croise. C’est nul.

La blondinette avait raison. Il y avait des jours qu’elles ne se voyaient pas beaucoup. Lorenza était affreusement occupée à courir les partys de Gotham. Elle finissait toujours par aller dormir chez un gars au hasard et s’amuser un peu avec lui.

MAELLE : Je sais! Ce soir tu me fais une défilé de mode, on boit du champagne et t’écoute un film avec moi et Jack. Je suis en congé demain. On passera la journée ensemble si tu veux, mais ce soir je fais rien. Compris ?

C’était un fait. Je prenais ma place peu importe l’endroit où j’étais. C’est peut-être dû au fait qu’on m’a toujours tout accordé et qu’aucune porte ne s’est jamais refermé devant moi. Je n’en sais rien et ce n’est pas ça qui m’empêche de vivre, au contraire. Je crois que rien ne pourrait m’empêcher d’être heureuse, de profiter de la vie, de rire, de dépenser et surtout de fêter. Je tirai légèrement sur ma robe qui relevait avant de recroiser les jambes.

MAELLE — Je sais! Ce soir tu me fais un défilé de mode, on boit du champagne et t’écoute un film avec moi et Jack. Je suis en congé demain. On passera la journée ensemble si tu veux, mais ce soir je fais rien. Compris ?

Quoi ? Elle ne comptait quand même pas sur moi pour passer une petite soirée tranquille à regarder un film avec nos chiens. J’avais beau adorer Maelle, parfois je ne comprenais pas comment elle pouvait penser ainsi. C’était illogique d’avoir envie de ne rien faire, surtout un soir de congé. Heureusement que j’étais là pour l’a raisonné et pour lui faire comprendre à quel point il était important de s’amuser et de profiter de la vie. Surtout en ma compagnie. J’étais une fêtarde, un papillon de nuit. Je comptais bien de profiter du carré vip du TSN, porter une nouvelle robe et boire des litres d’alcool avant de me retrouver dans le lit d’un parfait inconnu. Quoique je sentais bien que si je parvenais à convaincre Maelle de me suivre, j’allais devoir oublier la dernière partie de mon plan. Elle n’appréciait pas trop que je l’abandonne dans une fête où elle ne connaissait pas grand monde.

LORENZA — Moi je préfère défiler à l’entrée du TSN et boire mon champagne dans le carré VIP vois-tu. Et puis je n’ai pas mangé de la journée pour rentrer parfaitement dans ma nouvelle robe Jason Wu, alors t’es mieux de me soutenir.

Je me penchai pour attraper deux sacs et les lui lança habillement avant de me replacer pour ne pas finir les quatre fers en l’air. C’est ça le problème lorsqu’on décide de porter des talons aussi haut, c’est à nos risques et périls. Seulement, j’ai de mauvais gênes qui font que je passe toujours le look avant le confort ou le côté pratique. J’ai le dictons souffrir pour être belle gravé dans la peau et je ne changerais ça pour rien au monde. J’aime être à la mode et je ne pourrais pas me passer de mes séances magasinage chez Barney’s.

LORENZA — Je t’ai acheté des nouveaux trucs dont une sublime robe qui irait bien avec la mienne ce soir.

Un sourire en coin termine parfaitement bien mon argumentation. Je suis douée pour manipuler les gens voyez-vous et je ne me prive pas de ce talent. Si la nature nous a donner un talent, c’est pour en abuser et pas le contraire.

Quand Lorenza a une idée en tête, c’est extrêmement difficile, voir même impossible de lui enlever. Après Cecilia c’est la fille la plus entêtée que je connaisse. En plus, elle trouve toujours un moyen – sournoisement—d’Avoir ce qu’elle désire. Même quand il s’agissait de moi. Je soupçonne même que ce soit pire avec moi plus qu’avec les autres. Comme elle est supposé être la personne qui me connaisse le mieux de la terre après Taylor et avant mon père, elle savait quoi dire pour me convaincre de me faire faire quelque chose qui me tente absolument pas. Pour qu’au final, j’adore ma soirée… Bon la partie ou j’adore ma soirée est assez rare parce qu’elle finit toujours pas me laisser toute seule et faire des choses pas très propres sur la banquette de notre section VIP avec un mannequin ou un acteur de séries télé. Je ne comprenais d’ailleurs pas pourquoi elle ne déménage pas à LA et je n’ai pas la prétention de croire qu’elle ne le fait pas pour ne pas m’abandonner. La vie huppée des gens riches et célèbre de la ville des anges qui mangent du caviar dans les bars et non pas des cacahuètes. Qui boivent du champagne comme elle et pas de la bière comme la plupart des gens à Gotham ou Berlin.

LORENZA : Moi je préfère défiler à l’entrée du TSN et boire mon champagne dans le carré VIP vois-tu. Et puis je n’ai pas mangé de la journée pour rentrer parfaitement dans ma nouvelle robe Jason Wu, alors t’es mieux de me soutenir.

Je soupirai en entendant ma meilleure amie. Automatiquement, je sus que ma petite soirée à regarder des films dans ma petite couverte en polar et nos chiens venait de tombé à l’eau. Je sus aussi que j’allais rentrer toute seule dans mon taxi parce que Taylor ne pourrai pas venir me chercher au TSN étant a Métropolis. Je sus aussi que j’allais dormir toute la journée demain pour rattraper mon manque de sommeil et pour cuvée mon alcool et que j’aurais deux options en me levant; trouvé Lo morte dans son lit qui sent la vodka et le sexe sale ou entendre Lo rentré sentant la vodka et le sexe sale. Dans les deux options, je n’évitais pas le supplice de sentir la vodka, le sexe et la cigarette. Lorenza était l’image vivant : du sex, drogues et rock’n’roll des années 60’. Elle boit, elle fume, elle baise. Pourtant je l’adore.

LORENZA : Je t’ai acheté des nouveaux trucs dont une sublime robe qui irait bien avec la mienne ce soir.

Évidemment, tout pour me convaincre de me rendre avec elle à cette fichue soirée. J’espérai qu’il y ait un évènement quelconque pour que je rencontre quelqu’un que je connaissais le temps qu’elle m’abandonnera. En espérant qu’elle ne me refasse pas le discours de : « la monogamie c’est le mal. Fais l’amour avec plein de gens! » J’hochai la tête en signe de réprobation. Elle me décourageait et moi aussi je me décourageais parce que je m’apprêtai à accepter sa demande sans vraiment chigner davantage.

MAELLE : Encore! Pourquoi tu m’achètes toujours des trucs qui « Vont bien avec ta robe » tu fais exprès juste pour que je sois obligé de sortir avec toi. T’es une sorcière Lorenza Rosebury! C’est bon je vais avec toi au TSN à une seule condition. On va chercher des Red Bull avant parce que je dors déjà debout!

Je soupirai une nouvelle fois devant le sourire victorieux de mon amie et ramassai mes affaires sur mon bureau pour partir. Ainsi, je disais adieu à ma soirée paresse au loft et bonsoir à la soirée de débauche qui nous attendait! Finalement, je saisi mon sac à main jaune en fausse peau de crocodile de Gucci, lançai mon verre de café vide dans la bouteille et quittai avec la blondinette la tour des Wayne Enterprises.

MAELLE : Tu vas encore entré dans ta Jason Wu si on va souper?

Je lui souris malicieusement. J’adorai la niaiser et il était hors de question de lui rendre la tâche trop facile pour ce soir. Je pris place dans la voiture qui nous remmènerait au loft. Il fallait absolument aller se mettre en beauté avant de se rendre au TSN.

Spoiler:

Peu importe ce que je faisais ou je disais, on avait toujours quelque chose à redire. Que ce soit méchant ou pas. Ce n’est pas pour me vanter, mais je crois qu’on aime parler de moi. C’est ainsi et je ne pouvais rien n’y faire. Je pourrais peut-être combler le tout Hollywood si je le désirais, mais j’avais des occupations plus importantes que de me mettre dans le même moule que Paris Hilton ou Kim Kardashian. J’avais Gotham dans la peau et peu importe où je me trouvais que ce soit les capitales les populaires ou les îles les plus exotiques, Gotham me revenait toujours en tête. Rien n’avait le charme de cette ville et surtout ces souvenirs. De plus, je pouvais y retrouver les personnes les plus chères et qui comptait le plus pour moi dont Maelle. Dans un autre monde, on se serait probablement jamais parler vu toutes nos différences, mais ici c’était ce qui faisait qu’on s’entendait aussi bien. C’était une des rares personnes sur qui je pouvais compter et qui ne m’avait jamais déçu.

Je pouvais tout lui confier avant la plus grande confiance qui soit, je savais que jamais elle ne me trahirait. Je l’adorais aussi parce que peu importe toute les horreurs qu’on pouvait dire sur moi, elle me soutenait et surtout elle ne partait pas en courant. Ce que beaucoup aurait fait en lisant les ragots juteux de Gossip Boy. Particulièrement le dernier qui racontait que j’avais brisé le mariage d’innocent. Était-ce ma faute si je ne portais pas attention au détail et surtout si moi je ne comptais que sur une liaison de quelque soirs ? De plus, étais-je la première incartade du jeune marié ? Je l’avais peut-être bien fait, mais je ne portais quand même pas tout le blâme.

MAELLE — Encore! Pourquoi tu m’achètes toujours des trucs qui « Vont bien avec ta robe » tu fais exprès juste pour que je sois obligé de sortir avec toi. T’es une sorcière Lorenza Rosebury! C’est bon je vais avec toi au TSN à une seule condition. On va chercher des Red Bull avant parce que je dors déjà debout!

Je décrochai un sourire mielleux affichant avec fierté le fait que j’étais une excellente manipulatrice. Il fallait ne pas me connaitre pour me traiter d’idiote parce que je savais mieux que quiconque comment emmener les gens à faire ce que je désirais. C’était presque rendu trop facile d’ailleurs ! Encore plus avec Maelle que je connaissais si bien que je savais parfaitement comment arriver à mes fins. Au moins je ne le faisais pas pour lui nuire, bien au contraire. J’étais la seule qui l’empêchait de tomber dans une routine déprimante et qui la poussait à faire des folies.

LORENZA — Oh arrête ! Tu me remercieras plus tard quand tu verras que je t’ai empêché de devenir une vieille folle aigri. C’est la seule condition ?

Je me réjouissais déjà d’avance de savoir qu’elle ne m’empêcherait même pas de quitter la fête avec une nouvelle conquête. Parce qu’honnêtement une fête ne se finissait pas aussi bien quand j’étais obliger de rentrer avec mon amie aussi adorable soit-elle.

MAELLE — Tu vas encore entré dans ta Jason Wu si on va souper?

Je grimaçai devant la question sachant fort bien que Maelle profitait de la situation pour se venger un peu parce que je l’avais empêché d’aller paresser dans son lit devant des Disney. Franchement qui voudrait de se genre de soirée quand on pouvait m’accompagner au TSN ? Personne. C’était mille fois mieux s’amuser avec moi que croupir dans un appartement avec son chien.

LORENZA — Si tu veux savoir si je vais t’empêcher de manger c’est non, je t’autorise même à t’empoissonner avec ta bouffe végé, mais hors de question de le faire devant moi.

Ma meilleure amie détestait lorsque je faisais ces petites privations dès que je trouvais que j’avais un gramme en trop, mais trainer avec des mannequins nous lavait facilement le cerveau et je ne pouvais m’empêcher de toujours vouloir atteindre la perfection. Encore plus lorsqu’il s’agissait d’une soirée où je m’attendais à être prise en photo.

J’avais mis mes conditions. J’acceptais d’aller avec elle au TSN, mais il fallait d’abord aller chercher des red bull parce que je ne tiendrais pas plus qu’une heure sur la piste de danse. Surtout si elle me faisait ingurgiter une quantité phénoménale de champagne. L’alcool avait tendance à m’endormir la plupart du temps et j’étais encore moins du genre à faire des conneries comme de me prostitué pour avoir l’attention d’un beau mannequin. Ce soir je m’attendais franchement à ce que Lorenza me quitte pour aller faire déchirer sa robe par les dents du plus bel homme de la place. Des milliers de dollars sur le plancher d’une chambre quelconque. C’était quand même dommage quand on y pensait un moment.

LORENZA — Oh arrête ! Tu me remercieras plus tard quand tu verras que je t’ai empêché de devenir une vieille folle aigri. C’est la seule condition ?

Je me demandais sérieusement ce qu’elle avait en tête! Si elle prenait la peine de demander c’est qu’elle prévoyait quelque chose et voulait être sure que ca ne vienne pas à l’encontre des mes demandes. J’essayais de voir à quoi elle pouvait bien penser pour que je puisse trouver une contrainte, mais franchement Lorenza finissait toujours par trouver un moyen de détourné le règlement. Je m’attendais a ce qu’elle ajoute quelque chose d’autre sur le règlement, mais elle me regarda avec ce sourire mielleux.

MAELLE – Quoi tu veux que j’en ajoute d’autre peut-être? Parfait, pas le droit de fumer plus que deux cigarettes, pas de drogues et tu dois absolument souper pour pas que tu vomisses trop ce soir! Contente? Awh pis si tu l’aies pas t’avais juste à t’abstenir de me demander si c’était tout!

Je la regardai avec mon air de bitch que j’avais pris le soin d’apprendre par l’experte. C'est-à-dire elle-même et finit par lui faire un grand sourire me payant affreusement sa tête! Je savais que j’allais la frustré en ajoutant toutes ses conditions mais je men fichais royalement! J’étais impérative sur le fait qu’il fallait qu’elle mange. Ses techniques de barbares qui l’empêchent de manger seulement pour porter une robe me faisait royalement chier.

LORENZA — Si tu veux savoir si je vais t’empêcher de manger c’est non, je t’autorise même à t’empoissonner avec ta bouffe végé, mais hors de question de le faire devant moi.

Encore une fois, elle contournait la question et surtout ce que je venais de lui demander! Lorenza devait manger et je savais que je devrais la forcer pour manger un truc. Je me demandai comment Lo faisait pour survivre à ce genre de vie. Je me disais qu’il faudrait que je l’emmène en Camping et qu’elle oublie toute la pression sociale qu’elle avait autour d’elle, mais comment faire pour la convaincre de venir se mettre les mains dans la boue? Jamais je n’y arriverai. Ses ongle manucurée son beaucoup trop important. Elle préfère nettement avoir une flute de champagne dans les mains, qu’une tasse en métal.

MAELLE – Aller vient on en reparlera de ça quand on arrivera au resto. Je veux des sushis et je t’oblige à en manger au moins quatre! COMPRIS?

Je me sentais comme une mère qui trainait sa petite fille et qui l’obligeait à faire des trucs contre son désir même si c’est pour son bien! Je pris son bras et partie en direction de l’ascenseur avec ma super meilleure copine en direction du resto de sushi de la ville de Gotham. Ensuite, je pourrais me préparé pour une soirée qui s’annonçait vraiment décadente!

Spoiler:

MAELLE — Quoi tu veux que j’en ajoute d’autre peut-être? Parfait, pas le droit de fumer plus que deux cigarettes, pas de drogues et tu dois absolument souper pour pas que tu vomisses trop ce soir! Contente? Awh pis si tu l’aies pas t’avais juste à t’abstenir de me demander si c’était tout.

Ça c’était de la torture pure et simple. Et cruel aussi. Je croisai les bras, signe que j’allais bouder d’ici quelques secondes. C’était injuste de devoir se plier à autant de règle pour sortir. C’est Maëlle qui devrait plutôt sauter de joie que je la sorte. C’était quand même quelque chose d’être dans mon monde. N’importe qui voudrait être à sa place. Mais non, mademoiselle préfère dicter ses règles trouvant que j’étais trop fêtarde. Parfois je me disais que j’avais un peu trop déteint sur elle et qu’elle avait habillement compris comment on manipulait les gens. J’avais envie de taper des pieds comme je le faisais autrefois pour obtenir un cadeau ou une récompense devant l’air satisfait de Maëlle.

LORENZA — Tu n’es qu’une vieille garce qui ne connait pas le plaisir.

Je lui tirai la langue comme une enfant de cinq ans avant de faire claquer mes bottes sur le carrelage de l’entreprise en direction des ascenseurs tout en prenant soin d’observer qui pourrait être ma prochaine victime masculine. Après tout je n’avais pas enfilé une robe aussi courte pour ne pas qu’elle serve à quelque chose. Je profitai de la surface glacé de l’appareil pour admirer mon reflet. Cette robe blanche me donnait un certains air angélique, surtout grâce à mes boucles dorées et mes iris glacé, mais il ne fallait surtout pas s’y méprendre. Cette image était totalement fausse et tout le monde le savait. J’étais meilleure pour choquer que pour aider. Maëlle me retira de mes observations en exigeant que je mange.

MAELLE — Aller vient on en reparlera de ça quand on arrivera au resto. Je veux des sushis et je t’oblige à en manger au moins quatre! COMPRIS?

LORENZA — Non, mais c’est quoi cette nouvelle manie de m’obliger à manger ?

J’aurai pu trouver ça mignon qu’elle décide de se prendre pour ma mère, mais pour le moment je détestais le fait qu’elle prenait ce rôle en se disant que c’était pour mon bien. J’avais besoin d’une amie, pas d’une nouvelle maman qui prendrait plaisir à régir ma vie. Je glissai un regard vers mon accompagnatrice de soirée et fixa sa tenue.

LORENZA — Oh c’est quoi cette tenue ? T’es rendu moins prude au boulot qu’en boîte. Tu cherches quoi ? Une promotion ?

Je lui sortis un sourire malicieux sachant très bien ce que cachaient ses tenues courte et plutôt suggestive. En faite tout le monde comprenait le message. Sauf le concerné bien-sûr. Et Taylor. Il y a des gens vraiment naïf aujourd’hui. Je sortis une cigarette de mon sac et l’alluma, un large sourire sur les lèvres sachant que Maëlle ne le prendrait pas. Elle pouvait très bien sortir toute les exigences qu’elle voulait, elle oubliait que j’étais de nature joueuse et que rien ne pouvait vraiment m’arrêter. Après tout, j’étais Lorenza Rosebury. Il ne fallait surtout pas l’oublier.

LORENZA — Autant en profiter avant que la soirée commence vu comment tu as décidé de me torturer.

J’adorais agacer les gens. Encore plus quand il était question de Maëlle, parce que je savais qu’elle entrerait immédiatement dans mon jeu. Et c’était ça qui était amusant. Surtout qu’on se connaissait un peu trop et donc on savait toujours comment énerver encore plus l’autre. La soirée s’annonçait très amusante.

Une chose que Lorenza n’avait pas encore comprise c’était que je ne me tenais pas avec elle pour le « fame » et pour le « prestige » que ça pouvais peut-être éventuellement m’apporter. Je me fichais bien royalement qu’elle soit populaire belle et riche. J’étais son amie point finale. Pour aucune autre raison et aucune autre intention. De toute façon, je déteste être dans le « spotlight » celui que mon amie recherche avec tellement d’attention. Son article quotidien sur elle dans le magasine à potin le plus populaire de la ville. Je n’aimais pas nécessairement avoir l’attention des journalistes. Peut-être parce que j’avais peur que quelqu’un tombe par hasard sur ma double identité. Quoique je ne me balade pas si souvent que ça en Wondergirl. Je n’ai rien a faire. Comme je me fiche pas mal des héros qui se baladent en collant dans le ciel et que depuis quelque temps Kara est rentré en Grèce. La sainte paix, ce qui signifie aussi que je n’ai pas besoin de me déguiser. Je regardai Lorenza taper du pieds comme une petite enfant gâté en lui signifiant que j’en avais rien à faire. Qu’elle n’apprécie pas mes règles, c’était tant pis pour elle. Qu’elle commence à prendre soins de sa santé un peu et je n’aurais pas besoin de lui forcer toutes ses règles. Vieillit un peu Lo!

LORENZA — Tu n’es qu’une vieille garce qui ne connait pas le plaisir.

Bah oui, Lo. Comme tu veux. Je suis une vieille garce et toi t’as la même attitude que mon frère Jessie en ce moment. Une gamine! En fait, même mon bébé de frère est plus mature que toi. Au moins, je connais pire. Maddie est probablement plus cruche que toi. Et elle, elle donnerait tout pour être amie avec toi! Tu veux que je te la présente peut-être? … C’est moi ou je suis vraiment bitch ce soir? Je pris une grande respiration question de me calmer les nerfs. C’était probablement la fatigue, mais il n’était pas question que je fasse endurer mon caractère de merde à ma meilleure amie. Elle méritait de se faire brasser, certes, mais pas de se faire parler comme j’en avais envie. Je levai les yeux au ciel en la voyant partir dans sa mini robe et la suivit en prenant bien soins de ne rien oublier sur mon bureau.

LORENZA — Non, mais c’est quoi cette nouvelle manie de m’obliger à manger ?
MAELLE – C’est pas une manie Lo’! T’as pas besoin de te priver de manger. C’est mauvais pour ta santé. Puis si tu venais au Gym avec moi pour t’entrainer plutôt que Flirter t’aurais pas besoin de ne pas manger.

Je ne pouvais quand même pas rester plantée là sans rien dire et faire comme si ça ne faisait rien qu’elle se pète la gueule. Je n’avais pas envie qu’elle se ramasse à l’hôpital pour sous alimentation. En plus, c’était bien son genre à Lo de faire une niaiserie du genre. Comme de dire que ce policier l’avait agressé! On sait très bien toutes les deux que c’est faux, mais ça l’amuse. Pour ce genre de truc, j’avais abandonnée depuis longtemps l’idée de lui faire arrêter ses niaiseries. Elle était l’experte là-dedans. Une fois dans l’ascenseur, elle se tourna vers moi et me toisa du regard, les yeux malicieux.

LORENZA — Oh c’est quoi cette tenue ? T’es rendu moins prude au boulot qu’en boîte. Tu cherches quoi ? Une promotion ?
MAELLE – T’es pas drôle! Elle est bien correcte ma tenue. Étrangement, je pensais jamais trouvé ça dans TON garde-robe! Mais même Julia la secrétaire, qui a aucun goût, a dit que c’était très jolie. Je devrais m’acheter plus de jupe cigarette.

Non, mais! J’avais l’air de quoi moi? Une trainée peut-être? Ma jupe était à peine plus haute que mes genoux. Franchement, rien pour alarmée la police. Taylor me trouverait très belle sans être déplacée. Et s’il me disait que sa secrétaire porte des vêtements comme ceux là, je n’aurais rien à dire. Le seul problème, en fait serait si elle s’habillait comme Lorenza…. QUI S’ALLUMAIT UNE CIGARETTE! Oh seigneur. Il n’y avait rien à faire avec elle et maintenant j’allais empester moi aussi la nicotine.

LORENZA — Autant en profiter avant que la soirée commence vu comment tu as décidé de me torturer.
MAELLE –Je vais te bruler avec ton mégot! Ou briser ton talon gauche! T’aurais l’air brillante là han?

Je sortis de l’ascendeur au Rez-de-chaussée, saluai le gardien de sécurité au bureau face à la porte et sortie, ma meilleure amie sur les talons. Direction le restaurant parce que là c’était mon estomac qui était dans les talons. J’hélai un taxi qui passait par là et montai avec la blondinette qui faisait presque baver le chauffeur.

MAELLE –On va chez Mijiaki. Et si tu peux faire ça assez vite, Elle va peut-être te montrer sa petite culotte.

Franchement. J’étais drôlement bête. Bonne soirée Lorenza!